Voilà donc presque un mois que je vous ai abandonnés. Lâchement. Et même pas honte ! La dernière news avait donc été rédigée au lendemain de ma découverte de la Course d’orientation à l’occasion de la Nationale de Clermont-Ferrand (une révélation !). Depuis, pas mal de choses se sont passées. Je vais essayer de faire court (je ne vous promets rien...). Cette news sera consacrée quasi exclusivement à mes courses. J'essaie de vous en refaire une cette semaine pour faire un petit point sur l'actu de mes "petits" sports ces dernières semaines avec notamment les titres nationaux de hockey sur gazon etc.Vous pouvez aussi jeter un oeil sur mes chroniques hebdo sur lequipe.fr. On y parle de course d'orientation, des 48 heures de Surgères (48 heures à courir sur une piste de 300m), de l'esprit Trail ("Un p'tit bout de saucisson?"), de roller, skate, BMX ("Les jeux de la rampe") ou encore d'alpinisme ("L'ai-je bien monté?").
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Une semaine après la CO à Clermont, il y eut d’abordle Triathlon de Cepoy, près d’Orléans, un distance olympique (1500m de natation, 40km de vélo, 10km de course à pied), cadre du très officiel Championnat du monde du Meudon Triathlon. Résultat : 52 Meudonnais au départ, soit un cinquième du peloton ! On ne pouvait pas nous louper. De mon côté, une natation correcte en 27’ qui me permet de sortir de l’eau plutôt pas trop mal. Pas le temps d’en profiter hélas car dès que je mets les fesses sur le vélo, ça se complique. Franchement, j’ai parfois l’impression de ne pas faire le même sport que les autres. Alors que j’ai l’impression d’appuyer comme un taré sur les pédales, tout le monde me dépasse sans donner l’impression de forcer. Un seul concurrent rattrapé sur les 40 bornes : Etienne Caprin, handisport. Pas glorieux tout ça. Bon, ok, avec seulement 300 km de vélo depuis janvier, je ne pouvais pas attendre de miracle. Mais quand même. Béni sera le jour où je prendrai un carton pour drafting ce qui signifiera que j’ai enfin réussi à suivre quelqu’un ! Bref, on passe à la course à pied et là, ça va forcément beaucoup mieux. Rien de fantastique sur 10km vu qu’à force de faire du long, je me suis dieseliser, mais toujours la satisfaction de ramasser quelques morts sur les deux-trois derniers kilomètres… Une tradition. Résultat final : 2h 38’, 194e sur 229. Un grand bravo à Nono (Arnaud Jouanjean), sixième au scratch et nouveau champion du monde du club et, chez les filles, à Pépette (Mélanie Batt) qui a remporté l’épreuve tandis que Dominique prenait la troisième place de cette course (trop fortes les Meudonnaises !).
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En Nationale 1, l’élite, notre équipe fanion du COTS finira au pied du podium. Sacrée belle performance de Célestin, Micka, Flavien, Nicolas, Pauline, Nathalie, Lucile et Benoît (la compétition se déroule avec huit relayeurs, chacun représentant une catégorie, ce qui donne une réelle hiérarchie des clubs en prenant en compte les jeunes et les femmes). A noter également la deuxième place de notre équipe de Nationale 3 qui lui permet d’accéder à la N2. Encore un beau week-end à la clé au sein du COTS, un club où il fait bon vivre.
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Un grand merci à Laetitia pour sa gentillesse (et son efficacité ça va de soi) et à Tida et toute l'équipe d'ASO pour leur accueil. Cette épreuve mérite incontestablement une belle place dans le calendrier des courses nature. L'an prochain, organisée trois semaines plus tard, on devrait éviter ces conditions climatiques. Et le Cantal sous le soleil, c'est juste génial.
Très heureux enfin d’avoir à nouveau croisé le sourire de Marion Lorblanchet (et de ses parents), labellisée Chouchoute de ce blog depuis bien longtemps. Continue à prendre du plaisir, Marion, là est la voie ;)
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Malgré la fatigue, aucun regret. Je me suis juste régalé. Les deux premières heures du dimanche matin, quand le soleil se lève, que la brume est encore présente dans les vallons et que des coureurs surgissent d’un peu partout, furent exceptionnelles. Dans ces moments là, on regrette de ne pas voir opté plus tôt pour ces courses nature et d’avoir perdu tant de temps sur des courses sur route. D’un point de vue sportif, si je gère bien la récup et la reprise, tout ça va me permettre d’avoir davantage de caisse en vue de l’objectif suprême de la saison, à savoir l’UTMB. Ces courses me permettent aussi de travailler la technique de course sur des terrains montagneux et avec du relief. Les descentes à fond dans une grosse pente, dans les cailloux et les racines, c’est technique et physique… Forcément utile.
Content enfin d’avoir croisé à nouveau le chemin de l’infatigable Fanny, déjà présente au Merrell, d’avoir croisé au détour d’un sentier Luc, ainsi que d’avoir ouvert quelques nouvelles routes amicales comme celles de Barbara ou Baptiste. Le sport offre des rencontres bien sympas.
La phase 3 de la préparation à l’UTMB, qui correspondait à une montée en puissance et en volume, est donc bouclée. Il est clair que je suis cuit dur et qu’il ne reste plus beaucoup jus dans les gambettes ! Il est urgent que je lève un peu le pied. Des pieds que je dois aussi soigner car après les 13h du Merrell dans la flotte et tous les chocs accumulés depuis deux week-ends, ils ont bien morflé. Côté balance en revanche, tutto va bene. Le compteur affiche –8 (93 en janvier et désormais 85). Plus que 5 à perdre pour atteindre l’objectif. C’est jouable d’autant plus qu’avec les beaux jours, je vais pouvoir aller rouler et donc continuer à aller piocher dans les graisses.
A priori, pas de compète pendant 4 week-ends consécutifs. Les choses sérieuses reprendront fin juin avec le stage Ultrafondus UTMB où nous allons faire les 160km du parcours en 4 jours avec dodo dans les refuges le soir. L’occasion d’appréhender une première fois le parcours qui m’attend fin août. Il y aura ensuite le Triathlon de Paris, le 18 juillet. La suite reste à voir.
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Beaucoup moins gai. La vie rappelle parfois brutalement qu'il faut profiter car tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Le 12 mai, nous étions beaucoup à avoir glissé un p'tit mot sur le profil facebook d'Emilie pour lui souhaiter un bon anniversaire le jour de ses 32 ans. D'ordinaire, je l'appelais mais cette fois, sachant qu'elle était dans un avion de retour de vacances, je m'étais rabattu sur le web. Deux heures plus tard, un message sur mon portable m'apprenait qu'Emilie était dans l'avion qui s'est crashé à Tripoli. Dur, très dur. Attachée de presse chez ASO notamment sur des épreuves comme le Dakar ou le Marathyon de Paris, Emilie était quelqu'un d'une indéfectible joie de vivre, toujours le sourire, toujours la pêche, quelles que soient les emmerdes. A chaque fois que je lui parlais de mes courses, elle avait la même réplique : "mais t'es un grand malade". Lors du Merrell, dans une ambiance plombée car nous étions beaucoup à te connaître et à avoir partagé des bons moments avec toi, pendant les 70km, deux jours après l'accident, j'ai énormément entendu cette petite phrase dans mon esprit.
Emilie était une grande habituée de ce blog où elle laissait parfois des commentaires. Alors Emilie, si là où tu es, tu arrives à choper une connexion, sache que les gens ne t'oublieront pas... et que, désolé, je resterai donc invaincu à nos soirées Trivial Poursuite ;)