Inquiétude savoureuse.
Ce matin, à la radio, on parle de Couperin et des Barricades mystérieuses...Ce titre a donné lieu à bien des interprétations.La pièce aussi. Ca n'a l'air de rien mais ça va loin. http://www.youtube.com/watch?v=lk_ETgI202Q... On entre dan sun monde curieux, étrange et doux, voire même proposant une inquiétude savoureuse... Tous les jours, cette semaine, on parle, à 9h moins 10 de ce morceau fascinant...
En tête, au coeur.
Ca n'a aucune raison de se terminer, ça raconte peu ou beaucoup, ça a l'air simple... Et pourquoi si grave (certains l'ont joué à l'octave supérieure!!!!)? C'est merveilleux. Ca se pose là, et ça reste en tête, en coeur...
Germaine.
C'est aussi le souvenir, pour moi de Germaine Tailleferre et de cette continuité de la musique française. continuité de la modernité! Car les "modernes" du Groupe des six, comme tous les vrais modernes connaissaient impeccablement,avec el coeur et l'esprit, la musique ancienne. Et la jouaient mente manuque... Tandis qu'on redécouvrait les instruments anciens. Et Ravel, lui aussi, rendit hommage à Couperain, le grand. Le moderne est celui qui en sait plus et mieux! La connaissance, c'est l'amour!
Pianistes.
Je me demande pourquoi les pianites jouent cette oeuvre surprenante souvent bien plus vite que les clavecinistes. Il n'y a as là matière à vitesse, ni à virtuosité: tut est mystère et l'on croit d'abord à un petit air charmant, trop grave, avant d'en comprendre l'évidence et la complexité cachée. Marcelle Meyer, grande amie de Germaine Tailleferre et qui joua avec elle en concert à quatre mains n'échappe pas à ce défaut;Trop rapide, certes, mais vraiment bien joué, d'une façon démodée, mais tout de même, ce n'est pas rien: