Eagles #1 :
Bernie Leadon : chant, guitare, banjo
Glenn Frey : chant, guitare
Randy Meisner : chant, basse
Don Henley : chant, batterie
Pour la suite, les Eagles décident d’enregistrer un album concept (concept assez flou d’ailleurs) sur une bande de malfrats du Far West, les Doolin-Dalton (quand est-ce qu’on mange Joe ?).
Sortie du deuxième album en Avril 1973 : “Desperado” (#41 US), produit par Glyn Johns.
Doolin-Dalton (Frey-Henley-Souther-Browne)
Twenty-one (Leadon)
Out of control (Frey-Henley-Nexon)
Tequila sunrise (Frey-Henley)
Desperado (Frey-Henley)
Certain kind of fool (Frey-Meiner-Henley)
Doolin-Dalton-instrumental (Frey-Henley-Souther-Browne)
Outlaw man (Blue)
Saturday night (Leadon-Frey-Meisner-Henley)
Bitter creek (Leadon)
Doolin-Dalton/desperado-reprise (Frey-Henley-Souther-Browne)
Un album qui établit le tandem Frey-Henley comme compositeurs principaux et force créatrice du groupe.
Dans l’entourage du groupe, signalons Jackson Browne et John David Souther qui tous deux ont participé à l’écriture de l’album.
Souther qui avait déjà joué avec Glenn Frey dans le groupe Longbranch Pennywhistle.
Encore une fois je ne comprend pas les mauvaises critiques de cet album, un album qui contient une suite de chansons quasi parfaites avec des classiques comme “Doolin-Dalton” (qui bizarrement n’est jamais sorti en single), le country “Twenty-one” suivit par le très rock “Out of control”, la sublime ballade “Tequila sunrise” (#64 US), suivi de “Desperado”, classique des Eagles qui aurait également dû sortir en single, et le sublimissime “Certain kind of fool” suivi par une rapide reprise de “Doolin-Dalton” en version instrumentale.
Viens ensuite la reprise de “Outlaw man” de David Blue (#59 US), puis la ballade country “Saturday night” puis “Bitter creek”, classique de Bernie Leadon, l’album se terminant par une reprise de “Doolin-Dalton/desperado”.
Franchement pas grand chose à jeter.
Un album qui montre néanmoins les Eagles en difficulté, ne retrouvant pas le succès du premier album.
Désormais menés par Glenn Frey et Don Henley, les Eagles décident de s’éloigner du country pour se rapprocher d’un rock plus populaire.
Mais le troisième album ne se fera pas sans mal.
Commencé sous la houlette de Glyn Johns, le groupe décide de le remplacer après quelques jours par Bill Szymczyk.
Celui-ci leur présente Don Felder , qui rejoint donc les Eagles au beau milieu de l’enregistrement du troisième album.
© Pascal Schlaefli