1974. Brian Slade (Jonathan Rhys Meyers), star du glam-rock, est abattu sur scène. Mais cette disparition était un canular. Dix ans plus tard à New-York, Arthur Stuart (Christian Bale), journaliste et ancien fan du chanteur, est chargé d'enquêter sur ce qu'il est devenu. Il va ainsi interroger son premier agent, son ex-femme (Toni Collette) et le chanteur Curt Wild (Ewan McGregor), avec lequel il eut une relation. L'occasion de retracer sa carrière dans les années 70, son désir de révolutionner la musique et d'influencer la libération sexuelle.
Velvet goldmine, comme la chanson. Un film britannique réalisé par un américain avec un gallois et un irlandais qui jouent des anglais, une
australienne et un écossais qui interprètent des américains. Il est pas beau le cinéma ? Brian Slade et son double androgyne Maxwell Demon sont bien sur inspirés de David Bowie et son Ziggy
Stardust. Quant à Curt Wild and The rats, le fait qu'ils soient un groupe de garage-rock originaire du Michigan nous met sur la voie des Stooges, le fait que Curt (qui ressemble vachement à Kurt Cobain) mette sa main dans le froc avant de finir à poil sur scène (pourquoi Ewan McGregor est constamment
nu dans les films ?!?) confirme que c'est très inspiré de Iggy Pop. D'autant plus que Brian Slade et Curt Wild collaborent comme David Bowie et Iggy Pop. Cependant l'histoire des
électrochocs sur Curt Wild en "traitement" contre l'homosexualité a réellement été vécue mais par un autre collaborateur de Bowie, Lou Reed, quand il était adolescent... la photo du bisou aussi,
Bowie et Reed. Et le groupe de Maxwell Demon "Venus in furs" (dont les chansons sont interprétées par Thom Yorke et Jonathan Rhys Meyers lui-même) porte le
même nom que la chanson des Velvet Underground. Je vais peut-être pas détailler tout le film non plus mais y a beaucoup de petits détails intéressants et de choses à y apprendre. Donc on peut
dire que le film a pris David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed, en a fait un smoothie et a saupoudré de nouvelles péripéties. Pour moi c'est davantage un film sur le sexe que sur le rock ! Libération
sexuelle d'accord, mais pas chez tout le monde et pas à n'importe quel prix...