Juliette Binoche vient de se voir décerner le prix d'interprétation féminine pour son rôle-vedette, au côté du baryton William Shimell, dans le film du réalisateur iranien, Abbas Kiarostami.
Elle ne l'a pas volé.
Plus difficile à saisir est l'argument du long-métrage: une antiquaire lyonnaise, éminemment ployglotte (Juliette Binoche) s'éprend(? à confirmer) d'un écrivain (William Shimell) auteur d'un essai sur la légitimité des copies en regard des véritables oeuvres d'art.
D'une rencontre provoquée naît une idylle tout autant ....provoquée: parce que l'hôtesse d'un restaurant les a pris pour des conjoints, les protagonistes décident de se réveler ..copie conforme d'un couple marié depuis quinze ans.
C'est à s'y perdre, surtout si vous vous fendez d'un petit somme en cours de séance et que vos compagnons de projection décident d'en faire de même.
Quoi qu'il en soit, vous admirerez quelques plans et tableaux vraiment "top" de vie quotidienne toscane, et puis, Juliette Binoche affiche une parenté criante avec l'une de vos actrices-fétiches, Zabou Breitman....
Rien que pour cela...
Le générique final vous surprend, après une séance d'1h46, qui vous révèle que l'action est finie, ..avant même d'avoir commencé.
Avis: mitigé.
Apolline Elter