Glee: 1.19 Dream On
Franchement, bof quoi... Glee est à nouveau en petit forme et même Joss Whedon n'y peut rien. Décidément, la qualité la série est des plus inconstante qui soit. S'embarquer dans Glee, c'est vraiment s'essayer aux montagnes russes... et actuellement, nous sommes en pleine descente.
Et pourtant, avec le génial Neil Patrick Harris (How I Met Your Mother) en guest et Joss Whedon à la réalisation, tout était réuni pour faire de cet épisode quelque chose de très réussi. Le fait est que, quand on a pas connaissance de la participation de Whedon ou de la réputation de Harris, on voit pas du tout la particularité de cet épisode. Ainsi donc, le Glee Club est une énième fois menacé et ceci par le membre désabusé du Conseil d'Administration qu'incarne Neil Patrick Harris. Et une nouvelle fois c'est une intrigue complètement bidon, le Glee Club ne peut pas disparaître. Par ce manque d'enjeux véritablement concrets, on s'intéresse difficilement à l'histoire. D'autant que ça se résout assez vite et facilement. Le discours sur l'importance ou pas des rêves est sinon peu inspiré et déjà-vu. Je crois même que dans la première partie de saison, Glee l'avait déjà sorti. C'est donc globalement so boring... oh, il y a bien le duo Matthew Morrison/Neil Patrick Harris sur Dream On d'Aerosmith qui réveille un peu mais c'est tout.
Ennui total également avec la chinoise et l'handicapé... Tina et Artie si je me souviens bien. Vous voyez, Glee s'efforce tellement à n'accorder de l'importance qu'à certains personnages que les secondaires qui ont occasionnellement un peu plus de temps d'antenne, et bah, on se demande parfois d'où ils sortent, tellement ont les a zappé. ça va encore pour les pleins de potentiels Mercedes et Kurt qui ont régulièrement droit à un peu plus d'attention. Puck et Quinn sont eux un peu plus zappés mais leur charisme leur garantit de ne pas tomber dans l'oubli. Mais alors Tina et Artie.... pfffff.... quelqu'un peut-il, comme ça du tac au tac, me rappeller la dernière fois qu'on s'était vraiment attarder sur eux? Probablement pas, c'est bien la preuve que le show n'en n'a pas grand chose à foutre d'eux. Miraculeusement, pour cet épisode, Glee s'en souvient... mais la nature de l'intrigue qui leur est offerte (Artie est triste parce qu'il rêve de danser mais sa condition l'en empêche... bouoooh) donne vite l'impression qu'occuper ces 2 personnages représente plus une corvée qu'autre chose pour la prod', tant leur histoire sur le handicap est réchauffée et fade. Heureusement, on ne s'endort pas tout du long, et cela grâce, encore une fois, une prestation musicale, celle d'Artie sur Safety Dance plutôt entraînante et sympathique par sa mise en scène du type flash-mob.
Au milieu de tout ça, nous avons la seule intrigue de cet épisode très "stand-alonien" qui a suscité un peu plus de mon intérêt, à savoir celle de Rachel. La jeune diva se met ainsi en tête de retrouver sa mère. Soit. ça tombe un peu du ciel, tout comme le retour de Jesse comme si de rien n'était... Mais finalement on s'en fout, Lea Michelle fait tout le spectacle en jouant les prétentieuses désepérées. Je le répère, c'est vraiment dans ce registre là qu'elle devient attachante. J'ai adoré le passage où elle panique à l'idée de la condition de sa mère. Son "Worse... what if she's better than me?" était excellent ^^. La révélation finale était plutôt bien trouvée: la coach des Vocal Adrenaline, incarnée par la belle Idina Menzel serait la mère de Rachel et utilise Jesse pour faire venir sa fille jusqu'à elle. Rien que par les physiques étonnament similaires des 2 femmes, c'est cohérent. Depuis l'arrivée du personnage de Menzel je me demandais s'ils allaient tenir compte des ressemblances ou ne serait-ce qu'y faire allusion... dire maintenant qu'ils l'ont bel et bien fait, c'est un euphémisme... ce que je voudrais désormais savoir c'est what's next? La prof de la chorale adverse est la mère de Rachel... so what? Où veut-on en venir? A vite développer dans les prochains épisodes.
En conclusion, la moyenne grâce à Rachel et aux prestations musicales... et encore je suis sympa. Dans l'ensemble, c'est vraiment d'un ennui....
[5/10]