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Publié le 23 mai 2010 par Copeau @Contrepoints

« Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à 15 ministres pour être plus efficace. Je demanderai aux ministres de s'engager sur des objectifs et j'évaluerai régulièrement leur travail. Il y aura moins de lois, mais elles seront appliquées.

Je gouvernerai avec un gouvernement resserré, de 15 ministres, selon une architecture ministérielle totalement renouvelée. Je demanderai aux ministres de s'engager sur un contrat de mission à durée déterminée, c'est-à-dire sur des résultats que j'évaluerai chaque année. Je supprimerai massivement les organismes inutiles qui empêchent en réalité les ministres d'agir et ralentissent l'action publique. Je proposerai aux meilleurs du secteur privé de nous aider à reconstruire l'Etat par la création de contrats hors catégories de rémunération. »

3 ans plus tard, ces promesses de Nicolas Sarkozy sonnent bien creux, alors que l'équipe gouvernementale compte 40 personnes, soit deux fois et demi plus que promis : Michèle ALLIOT-MARIE, Fadela AMARA, Benoist APPARU, Roselyne BACHELOT-NARQUIN, François BAROIN, Nora BERRA, Eric BESSON, Christian BLANC, Jean-Marie BOCKEL, Jean-Louis BORLOO, Dominique BUSSEREAU, Luc CHATEL, Marc-Philippe DAUBRESSE, Patrick DEVEDJIAN, Christian ESTROSI, Hubert FALCO, François FILLON, Brice HORTEFEUX, Anne-Marie IDRAC, Chantal JOUANNO, Alain JOYANDET, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Bernard KOUCHNER, Christine LAGARDE, Pierre LELLOUCHE, Bruno LE MAIRE, Valérie LETARD, Alain MARLEIX, Michel MERCIER, Frédéric MITTERRAND, Nadine MORANO, Hervé MORIN, Hervé NOVELLI, Valérie PECRESSE, Marie-Luce PENCHARD, Henri de RAINCOURT, Georges TRON, Laurent WAUQUIEZ, Eric WOERTH, Rama YADE.

Quand quatre d'entre eux ont souhaité baisser leur salaire en raison de la crise, le gouvernement... s'y est opposé rapporte Le Cri du contribuable.

Le candidat de la simplification administrative aura également réussi le tour de force de créer une nouvelle taxe ou un nouvel impôt toutes les six semaines. A quand une suppression toutes les six semaines pour enfin lancer la simplification nécessaire de la fiscalité française ?