La Sarkozye, paradis fiscal.

Publié le 23 mai 2010 par Radicallibre77

S'il fallait un symbole à ce que Nicolas Sarkozy a appelé en 2007 ” la droite décomplexée “, il faudrait sûrement retenir le nom et l'action de Paul Dubrule, ancien sénateur-maire UMP de Fontainebleau, Commandeur de la Légion d'Honneur et ancien co-président du groupe Accor.

Ce brave homme, sénateur à la retraite, vient de se vanter que son évasion fiscale lui permettait d'économiser 2,3 millions d'euros par an. En effet, Mr Dubrule est allé se réfugier en Suisse, il y a de ça 4 années, afin de mettre sa fortune, qui s'élève à près de 210 millions €, et qui en fait une des 300 plus grandes fortunes de Suisse, à l'abri du fisc français.

Cette fuite fiscale représente pour l'ancien élu de la République, un moyen d'assurer ses vieux jours, lui qui compte déjà 75 ans.

Un homme, qui lorsqu'il était parlementaire, avait à voter les budgets de la France et à en définir les recettes et les dépenses. Vos impôts ont été votés par cet élu, que ce soit au niveau national ou au niveau local.

Alors que le pays, aidé en cela par la politique de Nicolas Sarkozy est en “

A rappeler que depuis son instauration, à la sauce Sarkozy, ce sont 800 foyers fiscaux qui ont quitté la France. Et qu'il a couté aux finances publiques, en 2009, 578 millions d'euros. Les 100 premiers redevables empochant, par ailleurs, en moyenne, plus d'un million, chacun.

La droite décomplexée a donc su profité des largesses du régime. Ce dernier a, cependant insuffisamment, répondu à l'attente des amis du Fouquet's, du CAC 40 et des émigrés fiscaux. Il leur manque encore l'abrogation de l'Impôt sur la Fortune (ISF) et l'amnistie fiscale, “chèrement” désirée et revendiquée.

Paul Dubrule n'est qu'un exemple parmi d'autres de ces “Français” qui regardent de l'étranger, notre pays s'enfoncer dans la dette, indifférents à la notion de solidarité nationale.

Un exemple, certes, mais révélateur de la morale des ces Hommes et Femmes dont la fortune s'est constituée avant tout, grâce aux deniers publiques, aux consommateurs et autres contribuables de notre pays.

Un exemple tellement parlant, qu'il en devient le symbole.