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C'est le nom d'une maison rencontrée ce samedi, du côté du soleil se couchantFallait tout simplement et joliment y penser
Au cas où d'atres seraient à court d'imaginationje me suis souvenu , d'un truc qu'on répétait en choeur sur une guitare du genre sommaire de chez Bobby...
"On ne savait pas comment l’appeler, notre petite communauté
Qu’en n’était pas tout à fait une, disons notre maison commune.
Villa mon Rêve on y a pensé, mais quelqu’un l’avait déjà trouvé,
Villa mon repos c’était kitch, mais pas un de nous n’était Kitch.
Alors un soir qu’on avait bu, on l’a appelé Villa Mon Cul
On a cherché dans le Bottin, si c’était pas un nom d’emprunt,
Bin vous allez être étonné : personne ne l’avait utilisé.
Non pas un seul propriétaire n’eut cette idée élémentaire
A croire que la propriété engendre la débilité.
Nous qu’on croyait qu’c’était banal, on s’est dit "Bin non c’est génial".
Fiers d’être des innovateurs, on est allé chez un graveur
Qui s’est marré comme un tordu en imprimant Villa Mon Cul.
"Et bien ça m’change ,nous a t-il confié, de ceux qui viennent me trouver
Pour que je baptise leur niche à cons
Villa les Roses, Villa Mignon !"
Même avec une très mauvaise vue, on pouvait lire Villa Mon Cul
A 800 m de la baraque, où c’est qu’on a fixé la plaque
Le soir même les riverains, les autochtones et les voisins
Ont fait la queue devant chez nous, pour voir cet outrage au bon goût
Y a eu comme une espèce de break, et d’une seule voix : "Bravo les mecs !"
On a dansé toute la soirée, dans les jardins sur la chaussée
On a emballé comme des bêtes toutes les mémés, toutes les nénètes
Et tout le monde chantait dans la rue : Mon cul, mon cul, mon cul, mon cul, mon cul !
Un magistrat soulevant sa robe alla jusqu’à crier : "mon zob !"
Et comme c’est lui qu’nous a jugé, on a été acquitté ! "
(Font et Val )