Les délibérations entre les représentants des 190 gouvernements réunis à Bali ont permis, dès le premier jour, de prendre deux décisions techniques qualifiées d’importantes, nécessaires à la poursuite des travaux et à la mise en œuvre des décisions de l’après Bali.
La première a trait à la création d’un groupe de travail chargé de concevoir le cadre et le calendrier des négociations climatiques qui devront aboutir d’ici 2009 à la convention internationale de l’après Kyoto tandis que la seconde est de permettre à la Convention climat de l’ONU de vérifier la bonne réalisation des transferts technologiques sur lesquels repose le succès du plan climat à venir.
Comme il fallait s’y attendre, les délégations ont fait état de leurs arguments, celles des pays pauvres pour justifier leurs demandes d’aides techniques et financières, tandis que celles de certains pays riches rechignent à trop lâcher, trop vite.