« L'exode - Soleil trompeur 2 » de Nikita Mikhalkov - Notre critique

Par Cannes En Live !

Notre avis





Synopsis

1941. Cinq années ont passé depuis que les destinées du Général Kotov et de sa famille ont irrémédiablement changé. Aux premiers jours de la guerre, Kotov s'échappe miraculeusement du camp où il était détenu. Considéré comme mort par l'administration soviétique, Kotov est enrôlé dans un bataillon de volontaires au grade de simple soldat et envoyé au front. Sur le champ de bataille, il combat les Allemands sans merci. Grièvement blessé, on lui propose de quitter l'armée à plusieurs reprises. Mais persuadé que sa femme Maroussia et sa fille Nadia ont péri dans un camp de travail, il préfère rester aux côtés de ses camarades. Pourtant, la réalité est toute autre... Les deux femmes sont bien en vie. Nadia, convaincue que son père est vivant, est devenue infirmière dans l'armée et continue de le chercher à travers tout le pays. 1943. Le major du KGB Arsentiev, qui avait fait arrêter et condamner Kotov, reçoit l'ordre de retrouver Kotov par Staline en personne. Arsentiev retrouvera-t-il sa trace dans un pays désormais dévasté par la guerre ? Et pourquoi Staline le fait soudainement rechercher après toutes ces années ?

La critique de Jérôme    

Indéniablement la mise en scène est foisonnante et riche mais on ne ressent hélas pas grand-chose côté émotion. Le film enchaine les explosions, les scènes de guerre et d’action à un rythme incroyable, le tout saupoudré d’un humour burlesque à la Russe. Mais on ne décolle pas vraiment. Et cela dure 2h30 et ce n‘est qu’une première partie (enfin la seconde). Le réalisateur expose clairement ses intentions à savoir mettre en scène de grandes fresques historiques et familiales avec un maximum de moyens. Tout cela dans le but de vanter le cinéma russe ? C’est ce que je me demande…Le final est en revanche réussi et émouvant mais cette folie des grandeurs est un peu lourde sur l’écran. Amateurs de grandes fresques aux techniques appuyées et ambitieuse, vous devriez adorer.