Sarkozy, Royal, Hollande, familles je vous hais…

Les histoires d’amour finissent mal… en général.
Les Rita Mitsouko n’imaginaient probablement pas que leur chanson deviendrait un jour le parfait résumé de la situation politique nationale.
Alors qu’elle sort à grand renfort médiatique son livre "Ma plus belle histoire c’est vous", Ségolène Royal se fait tâcler par son ex-compagnon, François Hollande, qui affirme qu'il "ne sert à rien de vouloir imputer aux autres une responsabilité" dans l'échec à la présidentielle, mais qu'au contraire "il faut regarder, selon le rôle et la place qu'on a occupés, ce qu'on aurait pu faire de mieux". Il faut dire que l’ex-candidate PS à la présidentielle fait reposer une part de défaite sur le premier secrétaire du parti en assurant que pour 2012, "pour gagner il faudra le soutien de tout un parti et d'un compagnon amoureux, à fond avec la candidate" parce que cette année, "la candidate n'a pas trouvé d'épaule où poser son front pour se lâcher, pour pleurer quand c'était dur". Comme quoi une élection présidentielle cela ne tient pas à grand-chose : une peine de cœur, un compagnon absent. Et dire que certains croient encore qu’en politique le plus important ce sont les idées et le projet… pauvres naïfs !!!
Preuve ultime que relation de couple et politique ne font pas bon ménage, même quand on a remporté la présidentielle, l’avis ô combien avisé d’Andrée Sarkozy, la maman de Nicolas (et également son "meilleur atout" selon Le Figaro, qui caresse sans doute son lectorat dans le sens du poil), lorsqu’elle affirme dans Le Point qu’elle en a "marre des mariées". Bref qu’elle est très contente que son président de fils ait divorcé une deuxième fois. Pourtant loin d’elle, ou presque, l’idée de dire du mal de son ex belle fille Cécila : "moi, je m'entends bien avec elle, j'avais de bons rapports sans être proche. Elle est froide mais ce n'est pas exprès et a toujours été gentille avec moi"… Bah alors qu’est-ce que c’est quand elle n’aime pas quelqu’un ???
Et la "présidente-mère" de conclure, démontrant ainsi que l’attitude nouveau riche, tendance beauf clinquant et prétentieux de son fils est sans doute génétique : "à son poste, il ne peut qu'avoir l'embarras du choix". Forcément, il passe à la télé, gagne bien sa vie (encore mieux depuis quelques semaines…), fait la fête au Fouquet’s, bronze sur yacht et fréquente Johnny et Enrico Macias ; si avec ça Nicolas Sarkozy n’arrive pas à tomber une blondasse un peu vulgaire c’est à désespérer de la politique…