Le bavardage de l’eau me console (Georges Jean)

Par Arbrealettres



Le ciel éteint les yeux des pierres qui vivent dans le sable

Elles regardent les ténèbres humides des sources qui bruissent
comme la soie des feuilles oubliées

Déjà s’allume le vent sur les murailles

La nuit est la sentinelle élevée des étangs noirs

Le bruit des marées
avance vers la ville

Le bavardage de l’eau me console.

(Georges Jean)