Très loin dans le silence (Georges Jean)

Par Arbrealettres


Très loin dans le silence
Visage du matin

Est-ce le souffle frais
Des forêts d’autrefois

Qui passe sous le sable
Et sur la mer paisible

Où les yeux et les sources
Comme ce bruit de plume

Ou la blanche érosion
Des coquillages morts

Ou la tendre présence
Qui fait naître le jour?

(Georges Jean)