Se ramasse au fond du Temps
Le secret des longues routes
Visages emplis de vent
Marais ouverts au soleil
Promenade d’un enfant
J’entends le bruit sec des feuilles
Sillons abandonnés où rouillent des charrues
Sombres forêts perdues où passait une fille
Et ses cheveux d’ardoise et ses mains de genêts
Le soir est écarté aux limites du ciel
L’immobilité me convient
Alors les mots
comme des bulles
montent.
(Georges Jean)