Marie Stopes International qui gère 8 de ces cliniques a en effet souligné l’importance de cette campagne télévisuelle. « La publicité pour des conseils en cas de grossesse non désirée et pour des avortements offrira des informations très utiles aux femmes en détresse ». « Sur la seule année dernière notre service d'aide ouvert 24h/24 a reçu 350.000 appels », rappelle également la nouvelle directrice de la compagnie, Dana Hovig.
Alors que cela déclenche de vives réactions du côté des associations catholiques, des mouvements « pro-vie » et des groupes anti-avortement (« Je ne peux pas croire que cela ait été autorisé », s'exclame notamment Michaela Aston, une porte-parole de l'association Charity Life), le journal Madame Figaro s’interroge sur la possibilité d’une même pratique en France, dans une interview accordée à Jacqueline Mazzola, membre de la commission avortement du mouvement français pour le planning familial (MFPF) ici.
Il faut rappeler que la Grande-Bretagne a l'un des taux de grossesses et d'avortements chez les adolescentes les plus élevés d'Europe. En 2008, plus de 195.000 avortements ont été effectués en Angleterre et au pays de Galles dont 91% ont été financés par le NHS, le service de santé publique. C’est pourquoi, Darinka Aleksic, coordinatrice des campagnes pour l'association Abortion Rights (Droit à l'avortement), a estimé « que cela constituait une avancée importante pour les services d'aide offerts aux femmes ».
Pour aller plus loin : Articles source ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et là. IVG ici et là.