Voici le portrait d'un dangereux blogueur anonyme qui a osé publier les Provinciales sans même mentionner une identité fictive. Je trouve particulièrement inadmissible qu'on l'ait choisi pour illustrer un billet de banque alors qu'il se livrait à de purs actes de diffamation envers les RR. PP. JJ. et qu'il s'opposait au pouvoir en place.
En voici un autre, non moins dangereux : il s'est présenté sous le pseudonyme de maître Alcofribas Nasier afin de publier des blogues qui ont été fort heureusement brûlés en place publique par la volonté de la sainte Sorbonne. La preuve qu'il s'agissait d'un esprit pornographique, c'est que ses blogues ont créé des termes comme des propos rabelaisiens, un repas gargantuesque ou pantagruélique. Et ne parlons même pas des moutons de Panurge qui montrent combien il aimait insulter les contemporains qui ne pensaient pas comme lui.
Encore un cybercriminel : celui-ci aussi s'est présenté sous pseudonyme. Sa pièce le Tartuffe a été interdite deux fois, avec juste raison, puisqu'il s'attaquait aux RR. PP. JJ., ce qui semble une manie chez ces détraqués vivant dans un monde virtuel. Lui aussi a fini en effigie sur un billet de banque et je ne comprends pas du tout l'odieux laxisme de ces temps socialo-communistes. Pis, on l'a soupçonné d'être un peu incestueux ou bigame. Ne surtout pas le donner en exemple à notre vertueuse et valeureuse jeunesse. Ses attaques contre la religion chrétienne, par exemple dans Dom Juan, et jamais contre l'islam, témoignent du fait que tout le monde devait devenir musulman selon lui. On le voit d'ailleurs fort bien à la fin du Bourgeois gentilhomme. Aujourd'hui, il défendrait l'intégrisme islamique.
Et puis un autre enragé contre les RR. PP. JJ. qui n'osait pas signer de son vrai nom. C'est une manie chez tous ces délinquants. La meilleure preuve qu'il a passé sa vie en propos insultants, c'est qu'il a fait de la prison pour cela à la Bastille. Après quoi, il a pris la défense d'autres criminels sous les prétextes fallacieux du droit à la liberté d'opinion et de la tolérance des idées : Callas, le chevalier de La Barre. Et malheureusement, un régime maçonnico-marxiste nous l'a aussi imposé comme effigie d'un billet de banque. Comment avons-nous pu supporter que tant de gens infâmes deviennent des icônes ?
Un des plus fervents partisans du précédent est ce blogueur qui a osé s'arroger un titre de noblesse qu'il ne possédait pas. Non content de diffuser les oeuvres fanatiques de son modèle, il s'est livré au trafic d'armes afin d'aider des terroristes qui avaient oser proclamé une Déclaration des droits de l'homme en Amérique ! Quelle insolence ! Quelle impudence ! Quel outrage ! Et je frémis en songeant qu'un journal centriste publiant des avis aussi modérés que ceux de MM. Zemmour, Slama, Adler, Rioufol puisse se réclamer par sa devise d'un tel esprit. Rappelons que ce blogueur a été interdit à de multiples reprises et que même l'album de gangsta-rap Le Nozze di Figaro par le bad boy de Vienne, Mozart, a été alors écrit en secret afin d'échapper à une juste et sévère sanction. On voit ainsi que les plus grands cybercriminels s'entraident et il faut mettre fin à ce système qui encourage les pires excès comme la remise en cause des privilèges fondés sur la naissance et donc justifiés par la volonté divine.
Plus grave, voici une blogueuse anonyme qui sous couvert de parler de la cour d'Henri II évoquait en fait celle de Louis XIV et qui prétendait écrire en plus de la fiction alors que les portraits de personnages étaient parfois fort ressemblants. Cela ne permet pas de se prémunir contre les accusations d'insulte ou de diffamation ! Notre admirable président ne s'y est pas trompé, il a déclaré qu'il avait beaucoup souffert de se voir imposer la princesse de Clèves, ce blogue vulgaire qui parle de fidélité, de sincérité, d'honnêteté et d'authenticité. L'examen intérieur est une chose trop obscène pour être livrée ainsi sur la voie publique.
Pourquoi en viens-je à évoquer ces tristes cas de dérapages de la part de blogueurs publiant sous pseudonyme ou dans le plus total anonymat ? Il existe une dérive de la Toile et nous avons vu qu'un certain nombre de ces blogueurs écrivaient n'importe quoi en estimant bénéficier d'une impunité totale sous prétexte qu'ils font de la fiction, qu'ils ne publient pas sous leur vrai nom. Il y a des choses intolérables que l'on ne peut tolérer : décrire comme le fait le prétendu Voltaire des scènes de massacre, de torture, de viol, cela ne se fait pas. Il y a une décence à respecter. Suggérer que le bas peuple puisse avoir des idées, une dignité, du savoir, de l'esprit et de l'amour, comme le fait le prétendu Beaumarchais, c'est inadmissible. Pisser sur Notre-Dame de Paris comme le fait le personnage de Rabelais, c'est un blasphème absolu et on se demande pourquoi il ne s'en prend pas plutôt à une mosquée. Dire que 2 et 2 font 4, qu'il n'y a guère d'autres vérités démontrables comme le fait Molière, c'est vraiment prendre les gens pour des imbéciles face aux évidences théologiques ou se moquer de la foi du charbonnier. Voilà qui offense toutes les religions révélées. Quant à madame de La Fayette, son cas est éminemment grave : elle a plus bouleversé la scolarité de notre splendide président que Guy Môquet.
Il était temps de réagir face à tant d'individus malveillants qui menacent notre occident chrétien civilisé. Un sénateur UMP y a pensé. Il propose une loi J'approuve totalement cette proposition qui me semble aller dans le bon sens afin qu'Internet ne soit plus le monde de la jungle. J'espère même qu'elle sera adoptée afin d'en montrer le ridicule. Comment espère-t-il que les 31 millions et quelques de Skyblogs soient en règle avec la loi ? Juste les Skyblogs, hein ! pas même les MySpace ou les comptes Facebook ou Twitter visant à lever l'anonymat ou le pseudonymat des blogueurs.