La France s’inquiète enfin du futur de l’Etat “Belgique”

Voici un élément majeur - et de surcroît médiatisé - qui s’insère de manière très opportune dans le pitoyable conflit communautaire belgo-belge : la France s’inquiète de ce qui se passe en Belgique. 

C’est La Libre Belgique qui le rapporte ICI dans son édition en ligne.

La République française s’inquiète (enfin ?) de la radicalisation de la crise communautaire qui tue l’Etat « Belgique » à petit feu et des conséquences du scrutin du 13 juin qui ne peut qu’être favorable au parti séparatiste flamand de Bart De Wever (N-VA), propulsé 1^er parti flamand dans les sondages. 

Qu’adviendra-t-il en effet de ce non-pays, construit en 1830 par les Anglais et les Bataves pour se protéger de… la France, si le parti de De Wever devenait incontournable au niveau fédéral à l’issue du scrutin ? Ce n’est plus de la fiction.

Sur ordre de l’Elysée, Madame l’Ambassadeur de France à Bruxelles a consulté les éminences politiques du pays, tous partis confondus. Un véritable état des lieux. Officiellement, la démarche de Paris concerne la bonne fin de la prochaine présidence tournante de l’Union (1 juillet) dévolue à ce pays en crise. On peut néanmoins douter qu’il ne s’agisse “que” de cela et espérer que l’avenir de la Wallonie soit pris en compte chez Nicolas Sarkozy. 

Voici enfin une petite lueur d’espoir. L’avenir de la Wallonie se trouve en France et nulle part ailleurs.

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