Simulambuco, 01-02- 1885
Comme nous l’annoncions dans notre précèdent article, et selon l’agence de presse Português News Network (PNN), le Flec Fac par son président Henrique NZITA Tiago à proposé à l’Angola un processus de dialogue et, suggère l’idée d’une confédération angolaise incluant le Cabinda.
Essayons de résumer ici les détails de cette proposition inscrite dans un document daté du 26 mars 2010.
Les propositions de N’Zita Henrique Tiago, selon Portuguès News Network
- Le début d’un processus de dialogue franc et ouvert, sans ambiguïté mais plutôt fraternel
- Négociation pour un statut politique pour le Cabinda tenant compte des spécificités historiques et économiques du ce territoire pourvoyeur de l’essentiel des recettes en devises de l’Etat Angolais.
- Principe d’un État indépendant Cabindais au sein de la Confédération de l’Angola, avec une union politique entre deux ou plusieurs États, par un accord international fondé sur l’établissement des liens permanent entre eux.
- Proposition d’une constitution pour le Cabinda, d’un parlement et gouvernement “dirigé par un Premier ministre” nommé après les élections dans le territoire.
- Dotation d’un pouvoir judiciaire propre au Cabinda, d’une armée composée par les FAC (Forces armées de Cabinda – branche armée du FLEC), en plus d’une police Cabindaise.
- Une collaboration par des accords et relations spéciales avec les Forces armées angolaises (FAA) est à prévoir.
01 Février 2005: 120 ème anniversaire de Traité de Simulambuco organisé par Mpalabanda
Dans ce document adressé à José Eduardo dos Santos, le chef du FLEC propose trois domaines de coopération avec l’Angola dans le cadre d’une confédération.
- La défense : Un accord central pour un ‘’centre de commandement militaire unique’’ qui permettra de définir “des missions militaires conjointes.
- La Sécurité, fondée sur l’établissement de ’’relations de sécurité entre les deux parties.”
- Enfin, la question du Pétrole. Avec l’aide des experts, mettre en place un accord de partenariat bénéfique entre les deux parties.
Ce document, déjà soumis au chef de l’Etat angolais, intervient après plusieurs consultations avec les partenaires internationaux, y compris la France.
Le point de vue de la France
La France dans l’Union européenne est attentive à la situation dans l’enclave et “regrette que le protocole d’accord pour paix et la réconciliation dans la province de Cabinda, signé le 01 août 2006, n’a pas apporté la paix prévu. “ selon le Ministère des affaires étrangère dans une lettre de juillet 2009. Elle “soutient toutes les initiatives pour atteindre le dialogue” et exprime sa satisfaction envers le FLEC pour l’intention d’ouvrir des “négociations avec le Gouvernement angolais”.
En résumé, la France (les précedents cabinets) encourage un accord entre, d’une part, les divers représentants de la société civile et de la vie politique Cabindaise, et d’autre part, des négociations avec le gouvernement angolais.”, reconnaîssant officiellement le fiasco du Mémorandum d’accord signé par Antonio Bento Bembe, en 2006, et soutient l’idée des négociations avec l’Angola.
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