La posthistoire

Publié le 21 mai 2010 par Chroneric

Il y a des nouvelles qui donnent de l'espoir.

Il y a 221 ans, Georges Washington avait emprunté un livre d'un philosophe suisse et ne l'avait jamais rendu. La bibliothèque, toujours en activité à New York, était attenante au bâtiment du gouvernement de l'époque. Eh bien, le musée de Virginie, Etat où vivait le président, vient de rendre une copie de cet ouvrage afin de réparer l'oubli. Oui, une copie, il est bien dommage que ce ne soit pas l'original, il aurait eu une grande valeur pécuniaire mais aussi symbolique : un livre lu par le premier président américain, pensez donc ! Cela aurait eu "de la gueule". L'amende, qui ne sera jamais payée, s'élève à 300 000 dollars.

Comme quoi, il y a toujours de l'espoir. Ce genre de récit doit nous rappeler que l'histoire est une matière vivante. L'histoire n'est jamais figée, il y a toujours des faits pour la corriger ou l'enrichir. J'ajouterai également que ce genre de récit est là pour garder un lien entre nous et le passé. Un pont existe entre les époques et c'est pour cela aussi que l'on appréhende et prépare toujours mieux l'avenir en se rappelant de ce qui s'est passé auparavant, il y a dix ans comme il y a 200 ans.

En plus, pour la "petite" histoire, ce livre a été emprunté en 1789, année tout aussi historique pour notre hexagone.

L'actualité est de temps en temps ponctuée de sourires de ce genre : lettre qui arrive à son destinataire quelques décennies après, retrouvaille d'un frère ou d'un parent perdu après la guerre, œuvre volée et restituée, etc. Donc, quoiqu'il arrive, gardez cette petite flamme en vous, il peut toujours arrivé de l'inattendu heureux.