Depuis des années, pour ne pas dire beaucoup trop (25 ans), j'étais une grande fumeuse, je fumais 1 paquet et 1/2 par jour.
Mes enfants me demandaient inlassablement d'arrêter de fumer, je ne pouvais pas, je ne voulais pas. Pour être honnête, l'idée ne me traversait même pas l'esprit Et je ne voulais surtout pas y penser. Rien que l'idée de ne plus avoir ce plaisir me faisait horriblement peur. Qui n'a jamais vraiment penser à arrêter de fumer ? Moi jusqu''il y a peu !
On m'aurait dit que j'allais arrêter de fumer je ne l'aurai pas cru, d'ailleurs, j'aurai surement éclater de rire ! Et ça c'es une certitude.
Puis j'avais arrêter une fois, pendant 3 semaines mais c'était bien plus pour faire plaisir à mon mari qui l'avait décider qu'à moi même. Ce fù donc un échec, ratéer, je reppris de plus belle et lui aussi d'ailleurs.
Puis la dernière semaine d'octobre 2009, tout à coup, j'ai décider qu'il fallait que j'arrête de fumer. On aurait dit que si je n'arrêtais pas, la terre cesserait de tournée !!! Je ne peux pas expliquer le sentiment que j'avais et ce que je ressentais, mai c'était clair, j'allais coute que coute arrêter? IL LE FALLAIT;
Je suis allée voir mon médecin et je lui ais donc expliquer ma démarche mais je savais que sans aide, je n'y parviendrai partout seule.
Et me voici le 31 octobre au soir, en me couchant mettre un patch sur mon bras, juste après « LA DERNIERE » cigarette que je m'autorisais. Je ne l'ai même pas appréciée, je devais donc être à point. Mentalement gonflée à bloc et je savais que là rien ne m'arrêterai….
J'ai pris pendant 1 semaine un comprimé 2 fois par jour afin de me libérée la tête et j'ai continuée les patchs, pendant 3 semaines. Aujourd'hui, ça fait 6 mois que j'ai arrêtée cette foutu cigarette qui parfois me manque, mais je me dis « NON » surtout pas, je change de pièce, fais quelques pas, bois un grand verre d'eau et je pense surtout à autre chose.
Et voilà, je me suis aussi réfugier comme beaucoup dans la nourriture, avec ce besoin malgré tout de comble rle manque et le vide des gestuelles qui nous aident à avancer tous les jours. Et maintenant, j'ai quelques kilos en trop et du coup je me sens mal dans ma peau et dans ma tête, car l'un ne va pas sans l'autre.
A sacrée cigarette, tu me poursuis mais je finirai par être bien dans ma peau et donc dans ma tête.