"Whistle Down The Wind" débute à Londres en juillet 1998.
Il faut attendre plus d’un an avant de pouvoir acheter l’album du cast original, qui à ce moment là a déjà été remplacé.
CAST :
Marcus Lovett : The Man
Lottie Mayor : Swallow
Dean Collinson : Amos
Veronica Hart : Candy
James Graeme : Boone
ACT I
The vaults of heaven
Overture
I never get what I pray for
Home by now
It just doesn’t get any better than this
Whistle down the wind
The vow
Cold
Unsettled scores
If only
Tire tracks and broken hearts
Safe heaven
Long overdue for a miracle
When children rule the world
Annie Christmas
No matter what
ACT II
Introduction
Try not to be afraid
A kiss is a terrible thing to waste
If only-reprise
Charlie Christmas
Off ramp exit to paradise
Safe heaven-reprise
Wrestle with the devil
The hunt
Nature of the beast
Whistle down the wind
HISTOIRE :
Un groupe d’enfants menés par la jeune Swallow, découvrent dans une grange, un homme évanoui, blessé aux mains et au torse.
Pour les enfants, cela ne fait pas de doute, il s’agit de Jesus de retour sur Terre pour les sauver.
Ils décident de garder le secret et de le soigner, alors que les adultes de la petite ville recherchent activement un dangereux tueur évadé.
ANALYSE :
J’ai vu ce spectacle en septembre 1998, avec le cast original et malgré de bons moments, dû surtout au charismatique Marcus Lovett et à de très bons titres, je n’ai apprécié que très moyennement.
Il faut dire que le faux accent sudiste des parties parlées (trop nombreuses) est particulièrement pénible à écouter.
Les textes sont superficiels, les personnages caricaturaux, les situations prévisibles et la critique du fondamentalisme religieux tombe complètement à plat.
Il faut attendre la moitié du premier acte et le réveil de The Man pour que les choses deviennent intéressantes (Unsettled scores), ce qui estbeaucouptrop long.
Pour rappel, les meilleures comédies musicales (Les Misérables, le Phantom ou le Rocky Horror Show) vous accrochent dès les premières minutes pour ne plus vous lâcher.
Le show a tenu malgré tout trois ans à Londres et est régulièrement repris à Londres ou en tournée mais reste un échec artistique et n’a toujours pas été repris à Broadway.
Il marque le début d’une ère plus difficile et moins glorieuse pour le compositeur.
© Pascal Schlaefli