Il arrive à chacun d’entre nous de faire des boulettes, c’est la nature et la malédiction de l’Homme que de n’être pas parfait. Pourtant, en fonction de la place sociale de chacun, des domaines d’action, des charges qui sont spécifiques à tous les Hommes, la boulette est plus ou moins grave.
Si le premier ministre Pakistanais confond le bouton de son transistor et celui de la bombe H, c’est une grosse boulette. Si vous mettez deux chaussettes de couleurs différentes, c’est aussi une boulette mais l’on immole rarement les gens pour faute de goût, a moins de fréquenter les cercles réduits et hautement élitistes de la mode Milanaise.
Et parfois, la boulette coûte cher, dans les 1 milliard d’euros.
Se précipiter sur la suite (mais sans quitter cette page !)
EDF est une entreprise publique dont le capital est détenu à près de 85ù par l’Etat français, lequel est fort content du rendement de ladite entreprise puisque il récupèrera l’an prochain (mais avec reprise anticipée dans le budget histoire de le faire briller un peu) 983 millions d’euros de dividendes, rien que ça.
EDF est une société dont la valeur en bourse est au jour d’aujourd’hui de 149,363 Milliards d’euros, et on comprend facilement que la moindre variation affecte de façon importante la valeur intrinsèque de l’entreprise.
Or au soir de l’intervention présidentielle, le 29/11, l’action d’EDF vaut 85.70 € ce qui selon mes calculs valorisait l’entreprise publique aux alentours de 156.1 milliards. En apprenant que l’Etat vendrait 3% de l’entreprise, et donc que près de 5 millions d’actions vont changer de main, les investisseurs sentent venir le coup et provoquent une baisse spectaculaire. Car l’Etat ne vend pas en ce vendredi matin, Christine Lagarde ayant appris la nouvelle avec les autres, à la Télé.
Ni une ni deux, le cours chahuté avec un volume près de 4 fois supérieur aux jours précédents, perd 3%. Après tout pourquoi payer 85.70 alors que l’on peut acheter le vendredi soir à 83.10€ et même e faisant preuve d’une saine patience le lundi soir à 82.16€?
Dans l’histoire l’entreprise à perdu près de 6.2 milliards de valeur et ce qui valait 4.68 milliards le Jeudi soir, n’en vaut plus que 4.4 milliards, et il semblerait que les actions aient dû être bradées pour finalement rapporter 3.7 milliards.
Une boulette d’organisation qui coûte à l’Etat presque 1 milliards d’euros.
A titre de comparaison, l’instauration des franchises médicales a rapporté 850 millions. Une boulette présidentielle d’un côté, un effort supplémentaire de l’autre, quand on vous dit que la France est bien gérée, ne soyez pas mesquins, croyez le….
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