Nourrir l’ambiguïté

Publié le 13 mai 2010 par Dateurenserie

Mon blogue commence à être drôlement populaire. Axe me demande de faire des pubs pour eux dans mes textes. C’est chouette. Le magasine Urbania.ca me propose une entrevue avec eux. C’est doublement chouette et valorisant. De plus en plus de gens me lisent et l’homme qui a vu l’homme qui a vu un dossier ouvert a de forte chance – ou malchance – de trainer ici et de le dire à l’homme pour qui le dise au dossier ouvert. C’est ce qui est arrivé récemment et ce qui arrivera dans le futur.

J’ai donc trouvé une solution pour garder mon anonymat à son maximum. Je vais donné dans la… euhm… consultons le dictionnaire des antonymes pour « précis » et « catégorique »… « Ambiguïté » voilà le mot que je cherche!

Alors voilà de quoi pourrait avoir l’air d’une date typique mais en gardant comme mot d’ordre: « Ambiguïté ».

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Elle m’attendait là. Dans cette ville près de Hull et de Gaspé. Pour vous situer, c’était un peu plus au nord que Sherbrooke mais plus au sud de Kuujjuaq. Vous savez d’où je parle. C’était à cet endroit près de la sortie de l’autoroute, à l’ouest.

Elle m’a regardé inévitablement puisque j’étais devant elle. Plus à gauche que devant, en fait. Les quelques mots que nous nous sommes échangés au départ voulait tout dire: « Allo, ça va? » Je n’ai pu répondre que par l’affirmative ce qui la fit sourire chaudement.

Nous sommes allé à l’endroit où nous avions garé nos voitures. Un gros endroit comme on les aimes, où l’on y mange, bois, regarde, rit. Vous voyez. Elle a ouvert la porte du populaire commerce et je l’ai retenu pour qu’elle se referme doucement derrière nous, ou pas. En fait, la porte à claqué.

Le menu varié m’a permis d’opter pour ceci et elle a plutôt choisi l’article 2 de la table d’hôte. Bon choix car elle pouvait obtenir un café et un dessert. Pas moi. Mon repas était succulent. Un peu trop chaud par contre, je me suis brûlé le bout de la langue, mais elle ne l’a pas remarqué. Nous avons eu des échanges verbaux. Plusieurs. À au moins plusieurs moments durant la soirée, nous passions d’un sujet à l’autre. Où nous avons rit et parfois simplement hoché de la tête en guise d’écoute active. Chacun notre tour.

Et nous sommes parti de cet endroit ayant épuisé tous les sujets qui nous mena petit à petit jusqu’à mon éjaculation. Quelque part près de l’endroit où nous étions. À tout au plus quelques instants.

Sur le chemin du retour, elle m’a texté et j’ai retourné son texto positivement car nous avions tout deux, trouvé notre rencontre réciproquement amusante.

N’était-elle pas amusante à lire?

Devrais-je en arriver là… j’espère que non!

D.