Cela s'est passé hier soir, enfin à partir de hier soir jusqu'aux environs de 2h du matin,
quand les 12 étaient désignées parmi 22 sur la ligne de départ.
De nouveau, j'étais là, pour retrouver des gens que je connais, les toujours fidèles au poste, et un public toujours chaleureux et bruyant. Et des jeunes candidates avec des rêves plein le coeur...
De nouveau, le mystère du backstage, les préparatifs du spectacle, le tricotage des images.
De nouveau, les interrogations sur la beauté, fugace et superficielle, profonde et vraie, malgré le fard et les paillettes... ou bien à cause du fard et des paillettes? Je suis en admiration. Mais aussi dans la contemplation. Dans le doute et la futilité. Le temps est bien ce brigand des grands chemins qui dépouille le voyageur.
Les photos se font au gré des clics et des mouvements. Les défilés filent à 200 à l'heure. Dans la salle, il y a tant de belles personnes. Sur le catwalk, les jeunes mannequins ont le pas et la pose encore juvéniles. Dur, dur de jouer le jeu. Difficile de sourire de façon naturelle. Elles essaient, réussissent parfois, sont moins assurées à d'autres moments, comment dessiner une séduction, une élégance, comment ne pas trop se prendre la tête, s'amuser tout simplement...