Robert Laffont- "Quelqu' un de bien" dit P.Assouline

Par Caraffa

  "Quelqu' un de bien"

http://passouline.blog.lemonde.fr/

 "Je crois que j'ai dépoussiéré l'édition parce que j'ai ouvert des voies", 

affirmait-il en vantant son choix de publier de la littérature populaire à un moment où le monde de l'édition l'ignorait.

Pierre Assouline fait un portrait de Robert Laffont qui en dit long sur ce que devraient être le rôle des éditeurs supposés être au service des livres et des auteurs .

Courage, audace , manque d' arrogance vis à vis des textes absence de complexe dans la recherche d’une littérature populaire de qualité .Contacts chaleureux , épris de son métier autant que des hommes .

De Jean-François Revel à Jean Orieux, dePiaf à Mikhaïl Boulgakov,

Un métier qui s' apprend avant qu ' un nom ne devienne une marque .

"Quelqu ' un de bien "écrit  P.Assouline en fin d'éloge , voici une belle évaluation humaine .

Voila ce que je retiens du personnage -éditeur Robert Laffont .

Un message à diffuser sur la toile, pour éviter aux jeunes écrivains de tomber dans le pipeau et la retape et la suffisance à peine travestie de quelques apprentis-éditeurs fournissant aux naïfs questions et réponses , se piquant d'élitisme, boursoufflés d'importance intellectuelle, discourant à longueur de blogs, laissant poindre leurs complexes sous une burqua ,plus sûrement que 'ne le ferait une confession .