Les autorités locales s’inquiètent de l’afflux annoncé de touristes arrivant sur l’île pour admirer l’éclipse totale de soleil qui aura lieu le 11 juillet 2010. Cette éclipse totale devrait durer 4’40’’ et obscurcir totalement la partie orientale de la Polynésie, où se situe l’île chilienne de Pâques, confetti volcanique de 24 km sur 12 km, à plus de 3500 km à l’ouest des côtes du Chili.
Le danger provient, hélàs, de l’afflux de curieux : l'île accueille déjà chaque année quelque 50000 touristes, attirés par ses plages, ses paysages volcaniques et surtout ses emblématiques statues géantes de pierre, les Moai.
Or les autorités s’interrogent sur l’insuffisance de capacité d’hébergement pour accueillir les 5 000 curieux et astronomes amateurs qui vont se rendre sur cette petite île chilienne située dans le Pacifique. L’île de Pâques, site privilégié pour l’éclipse totale de soleil de juillet, n’a déjà plus de chambres disponibles sur les 1 500 lits disponibles, certaines étant réservées depuis six ans, a déclaré l’office de tourisme de l’île de Pâques. Ces 5 000visiteurs vont dépasser en nombre les 4 000 habitants !
"On ne sait pas où ils vont dormir, tous ces touristes, vu les chiffres qu'on a lu par ci par là. Comment va-t-on les accueillir sans toilettes ni services ?", a dit à des journalistes Alberto Hotus, président du conseil des anciens dans l'île.
Cette dernière éclipse totale de la première décennie du XXIè siècle se déroulé exclusivement dans l’Océan Pacifique ce qui explique l’afflux de curieux professionnels et amateurs et touristes en tout genre.
La question est :
- Peut-on tout voir ,
tout admirer au risque d’abîmer les trésors de notre belle Terre ?
Intérêt touristique ou scientifique contre respect de la nature et souci d’écologie ?
Moi je préfère rester scotchée face à mon écran de télévision le 11 juillet 2010 ! A vrai dire, le 21 en juillet 1969, c’est face à la télé que j’ai partagé avec le monde entier mon enthousiasme face aux premiers pas de l’Homme sur la Lune !
A lire : mon article de décembre 2009 sur la volonté des habitants de l'île de Pâques de limiter le nombre de touristes.