S’il ne devait y avoir qu’un seul argument qui devrait me suffire pour clouer définitivement le bec à la fois aux sarkozystes primaires, aux droitiers confirmés ou même à certains pseudos-gauchers libéraux contrariés, ce serait celui-ci, que je viens de glaner dans l’édito de Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO :
» En Février de cette année, la Ministre de l’économie (herself !) a axé sa communication sur la suppression de la taxe professionnelle. Et pour illustrer son propos, les services s’étaient livrés à une simulation sur douze entreprises de secteurs et de régions différentes. De fait, le gain net d’impôt représente, pour ces entreprises, entre 11 % et 53 % du versement 2009. […]
[…] Mais pour les salaires, c’est une autre mesure qui est appliquée. Ainsi, les indemnités journalières versées aux victimes d’accident du travail seront soumises à l’impôt, comme les indemnités journalières de maladie, ce qui revient donc à imposer le montant des cotisations sociales. Par ailleurs, les critères de calcul pour la prime pour l’emploi ne sont pas revalorisés et l’acompte forfaitaire de 400 euros est supprimé. Quant à la demi-part supplémentaire dont bénéficient les parents isolés, (célibataires, veufs, divorcés…) ayant des enfants à charge, elle ne bénéficiera plus qu’à ceux qui auront vécu au moins cinq ans seuls en élevant leurs enfants.
On le voit, deux poids, deux mesures. […]
Mais quand diantre mes compatriotes se soulèveront-ils face à tant d’injustice si criante et intolérable ? Quand cesseront-ils de prendre leurs vessies pour nos lanternes ?
Assez de parlotes, aux actes, citoyens !
Résistance ! au capitalisme triomphant, qui n’a non seulement pas retenu les leçons de cette crise financière mais en a même profité de manière éhontée !
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