2 victoires à rien. C’est pour l’instant le score des séries qui opposent d’un côté les Orlando Magic aux Boston Celtics, et de l’autre les Los Angeles Lakers aux Phoenix Suns. Pour les premiers cités, ça va plutôt mal puisque les deux matchs ont été perdu à domicile ; pour les derniers, ça ne s’annonce pas beaucoup mieux, les statistiques n’étant pas des plus optimistes : historiquement, jamais une équipe n’a remonté deux défaites à domicile pour commencer une série au meilleur des 7 rencontres ; de même, jamais Phil Jackson n’a perdu de série quand il a gagné le premier match de celle-ci… L‘Histoire nous fait donc dire que ces deux séries se termineront très prochainement, et que la prochaine finale NBA nous proposera une affiche digne des années d’avant, à savoir Celtics vs Lakers… Mais moi, je suis d’une nature plutôt optimiste : non, je ne crois pas possible un revirement de situation, non je ne crois pas possible une finale Magic/Suns. Mais j’ai foi en des finales de conférence beaucoup plus disputées lors des prochains matchs. Et je vais vous dire pourquoi…
Commençons par la finale de la conférence Est. Orlando s’est baladé lors des deux tours précédents : 4-0 face aux Bobcats, 4-0 face aux Hawks. Face aux Celtics aujourd’hui, la donne a changé et Orlando doit désormais remonter un handicap pratiquement insurmontable : deux défaites à domicile, face à des joueurs aussi expérimentés que Garnett, Pierce, Allen et Wallace, face à un meneur aussi complet et défensif que Rondo, face à un pivot physique comme Perkins, la mission va être ardue pour Dwight Howard et ses amis de Floride. Pour autant, j’ai mes raisons de croire en un sursaut des Magic et de croire en une série en 6 rencontres. Tout d’abord, car cette saison les Celtics ont été meilleurs à l’extérieur qu’à domicile : c’est d’ailleurs la meilleure équipe en déplacement de la saison passée en compagnie des Mavericks, devançant d’un poil… les Orlando Magic, justement.
Et voila mon second point : les Magic sont normalement une bonne équipe à domicile, mais ils se débrouillent vraiment bien à l’extérieur également. Cette saison d’ailleurs, les Magic ont gagné leurs deux matchs disputés au TD Garden. On a vu lors du game 2 que Carter avait peut-être succombé au surplus de pression pour manquer deux lancers décisifs dans la dernière minute de jeu : peut-être qu’à Boston, cette pression se serait muée en rage de dire à toute cette salle toute vêtue de vert « mais fermez vos g***** » : connaissant un peu le personnage, je suis un partisan de cette théorie.
Penchons nous d’ailleurs sur le déroulement des deux premiers matchs de cette série. Au final, on a deux victoires des Celtics, mais les deux matchs furent très disputés : +4 lors du game 1, +3 lors du game 2…
Je sais qu’avec des si, on pourrait changer le monde (et accessoirement couper du bois…), mais si Redick avait mis son shoot ouvert à trois-points à une minute du buzzer final du Game 1, un shoot qui aurait pu ramener les Magic à 2 poins des Celtics ? A la place, on a Howard qui marque à moins de 30 secondes du buzzer, entraînant les séances de lancers-francs prévisibles à souhait quand on a Paul Pierce et Ray Allen en face… Game 2 : et si Carter avait mis ses deux lancers pour ramener son monde à un petit point des Celtics à 30 secondes de la fin du match, offrant une réelle dernière possession à son équipe ?
Bien sûr, je n’oublie pas de mentionner le passage à vide Dwight Howard lors du game 1, je n’oublie pas le pitoyable 5/22 à trois-points lors de ce même match, je n’oublie pas le match 2 foiré de Jameer Nelson, non je ne les oublie pas, je les mets d’ailleurs en avant : et si tout cela au final n’était qu’une mauvaise passe pour les Magic ? Howard a appris de son Game 1 pour exploser le Game 2 (quoique le chiffre 0 dans la colonne Block fait un peu désordre), Redick apprendra aussi de son shoot manqué et de son temps-mort foiré, toute l’équipe ne peut pas continuer à shooter aussi mal que lors du Game 1, etc… Lewis aussi qui sait, se réveillera, on ne sait jamais car comme l’a dit l’ami Vince Carter : « Maintenant, tout le monde doit faire front et garder en tête que la victoire reste possible. Si la motivation est là, on peut gagner ». Si toutes les bonnes conditions pouvaient être réunies par tous et en même temps pour gagner ne serait-ce qu’un match à Boston : avec des « si »… Allez, gardons la foi mes amis, et changeons de côte des USA.