Suite à la reprise des hostilités culinaires entre la France et le Royaume-Uni, Napoléon réunit une brigade de chefs afin d’en finir avec son plus coriace ennemi. Côté britannique, Nelson, met en œuvre une série de recettes admirables, et contre toute attente, c’est finalement sa cuisine qui l’emporte.
Pour 4 à 6 appétits qui refusent de capituler
10 minutes sur le terrain
45 à 55 minutes de cuisson
PERSONNAGES HISTORIQUES
200 g de pain de mie rassis (de préférence du 7 céréales)
½ litre de lait
3 œufs moyens
100 g de chèvre frais
1 c. à soupe de paprika
170 g de carottes
100 g de comté
10 g de feuilles de basilic
du sel et du poivre
DESCRIPTIF DES FAITS :
1/ Noyade du pain.
Pendant que le four préchauffait à 180°C (th. 6), le pain de mie fut déposé dans un saladier puis arrosé de lait et laissé trempé pendant une minute. Tous deux furent alors mixés avec les œufs, la paprika et le chèvre frais.
2/ Suprématie de la râpe.
La râpe pris alors les commandes de la recette, de façon à régler leur compte aux carottes et au comté.
3/ Coup de ciseaux et tour de cuillère.
Les feuilles de basilic furent grossièrement émincées aux ciseaux, puis l’ensemble des ingrédients furent salés et poivrés, et mélangés à la cuillère.
4/ Cuisante victoire.
Le pudding fut alors transféré dans un moule à cake (de préférence flexible et facilement démoulable), puis il fut enfourné pour 45 à 55 minutes de cuisson, jusqu’à atteindre une belle dorure tout en conservant un certain moelleux. Il fut dévoré tiède, même si cette vengeance pouvait aussi être un plat qui se mange froid.
BIG UP :
Un énorme merci à Nadia et Mika pour avoir prêté main forte à ce p’tit plat, et un p’tit bisou à Paloma, dont la jolie frimousse promet d’en dévorer plus d’un.
PROMO :
Retrouvez prochainement (?!) cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.