Le temps est beau mais en veille ici devant mon soleil
Sur le voilier j'irai là ou les montagnes seront présentes
Et là ou l'eau est bleu et aussi brumeuse que le brouillard blanc.
Avec légèreté je me promènerai sur le bord des marées troubles
Je traverserai et j'oublierai ces pêché, j'irai sur cette ile qui brille
Fébrile et lucide, j'erre et admire ces paysages et rocheuses maudits
Les fruits sont rouges, colorés et dorés, ils sont d'une telle beauté
La vue est magnifique, d'ici tout est statique mais si fantastique
Les abeilles ne piques pas elles ne nous nourrissent que de miel pacifique
Tout est différent et rien n'est ardent, on hallucine différemment constamment
Tout change, tout est étrange, on ne vit pas, on n'existe pas et on ne meurt pas
Ici la vie est un paradis, un pays déraisonné, enseveli de folie où tout est admis
Où le peuple soumis et les gens dirigeant et emmerdant ne sont pas présents.
Ici rien ne persiste et rien n'est sinistre
Rien n'est vivant, tout le monde est absent et il y a la carence du temps
Ici rien n'existe et rien n'est triste…
Et comme un torrent de vent je descends dans les sables mouvants malséants
Et en arrivant au centre de notre ensemble, je m'assois comme un mendiant
Je prends un numéro et attend, je prends un numéro pour Satan et attend patiemment
La file est longue et se prolonge en seconde surtout, surtout quand le soleil tombe
Je n'aime pas attendre alors j'engendre ces gentil gens, ces cadavres émouvants
Comme c'est touchant et tordant de voir ces pauvres amants enlacés si fortement
Et soudainement, sans honte et avec arrogance, je retombe dans les catacombes
Là où l'essence de l'existence est si superflue et perdu, où les gens oublient le but
Je suis flou, flou comme les nuages gris et brumeux dans le ciel en dépit
Meurtri par le soleil cathodique mais émerveillée par le sommeil infini
Épouvante et émouvante comme les sables mouvants des déserts arides
Froide, gelée, calme et cassante, comme les mers glacière et frigides
Vague, indécise, culminante et infâme, telle les courbes des montagnes
Initialement battue, vaincue, perdante mais définitivement gagnante