Transmusicales : dans la hotte du Père Brossard

Publié le 05 décembre 2007 par Sami Battikh

Un petit gribouilli patte de mouche signé de la main de Portishead. C'était en 1994. A l'époque, la bande de Beth Gibbons n'était pas franchement connue...
Chaque fois, avec les Trans, c’est rebolote. On jette un coup d’œil sur la prog, et on se dit que finalement, notre culture musicale est aussi épaisse qu’une feuille à rouler.

Et pourtant, le baromètre du festival ne s’est jamais planté : chaque année, il déniche les perles qui se tapent par la suite l’incruste sur les affiches des festivals d’été.

En 2006, le néophyte pouvait se reposer sur Cat Power, Razorlight ou Justice, qui défrayaient déjà la chronique. Et puis, au cours de l’année, plusieurs groupes sont sortis du chapeau rennais : Cold War Kids, So Called, Keny Arkana, Digitalism

Mais cette année, ceinture. Le gros nom de cette édition s’appelle Kate Nash. Les aficionados d’électro ne rateront pas les troupes allemandes qui rasent tout sur leur passage (Modeselektor, Boys Noize). Et derrière, pas grand-chose qui animera les discussions derrière le zinc. Reste, on ne s’en prive pas, le réflexe Myspace pour découvrir ce qui excite actuellement ce grand sorcier qui, quoiqu’en dise, fait un super boulot…

Quelques pré-coups de cœur d’avant festival :

Imam Baildi, Den Thelo Pia

Les standards grecs revisités à la sauce hip-hop, ça c’est du concept !

 
 

Boys Noize, Let’s Buy Happiness

Le petit gars nous signale que c’est la 3e fois qu’on parle de lui sur Sourdoreille en 3 mois. Ok, stop !

 
 

Etienne de Crécy, Funk

Malgré son nom qui pourrait le ferait facilement passer pour un pote de David Guetta, ce DJ-là fera son premier live aux Trans, et des tubes, il en a plus d’un.

 
 

Fujiya & Miyagi, Ankle Injuries

Non, ce n’est pas le premier projet solo de Bruce Lee, mais deux gaziers anglais qui hésitent entre folk et électro, et qui finalement restent au milieu. Et c’est très bien comme ça.

 
 

Dan Deacon, Crystal Cat

Lui, alors lui…