Le Festival des vieilles charrues du foot

Le Festival des Vieilles Charrues commence dans moins de deux mois et cette année encore il y a une belle programmation avec un live de NTM. Les vieilles charues, le football en a pas mal. Des athlètes qui n’en sont pas, des gros culs qui courent à deux à l’heure et ralentissent le jeu. C’est notre équipe des lents. Eloge.

Dans les buts, Mika Landreau. Le lillois a perdu du poids mais il a traîné son gros cul sur les pelouses de L1 pendant bien longtemps. Lent dans ses sorties, roi de la détente de 8 centimètres, la perte de poids était plus que nécessaire.

En défense, notre latéral droit est Galactique. Arbeloa est grand, costaud mais qu’est ce qu’il est lent. Aligné dans l’axe cette saison, il a aussi fait pas mal de match sur le côté et prend régulièrement des vents par des attaquants plus rapides. A mettre dans l’axe et nulle part ailleurs. A gauche, Cyril Jeunechamp n’est plus tout jeune mais il n’a jamais avançé. Le voyou de Montpellier aura fait une bonne partie de sa carrière à ce poste alors qu’il ne faisait que rendre service au départ.

Dans l’axe, du blond avec l’ancien du Barca, Ronald Koeman. L’homme a la frappe monstrueuse qui a offert la 1ère C1 à Barcelone était aussi un sacré tracteur. De la technique, un sens élevé du jeu mais un record effrayant sur 100 mètres. Pour l’aider dans l’axe, on a pris Hansson le rennais. Le capitaine des bretons est bon dans les airs mais pathétique en vitesse. Un régal pour un attaquant.

En milieu défensif, le coach le plus adulé du moment en France, Didier Deschamps. Des kilomètres, DD en fait, ce n’est pas le souci mais pour faire un sprint c’est déjà plus dur. Un espoir pour tous les petits gros de France. Autre escargot devenu entraîneur, Dunga. Le milieu de terrain du Brésil, capitaine lors de la finale de la coupe du monde 98, avait aussi une belle remorque derrière le dos.

Pour créer du jeu, on dit souvent  qu’il faut vivacité et rapidité. Pas forcément. Chris Waddle réussissait à déborder ses adversaires sans être un monstre de vitesse. Parfois nonchalent, l’anglais axait son jeu sur son magnifique pied gauche, sa vista et ses dribbles révolutionnaires pour l’époque. A gauche, on place Eric Carrière. L’ancien nantais a joué son dernier match professionnel la semaine dernière avec Dijon. Une ôde à la lenteur que ce Carrière si fin et précieux pendant ses années à Nantes.

Devant, pas beosin de vitesse pour nos deux attaquants. Le premier ne fait pas un appel en profondeur de la saison. Il joue dans les pieds, fait des demis-tours sur place, joue en pivot et fait du bien par sa technique : le parisien Peguy Luyindula. A ses côtés, il fallait un grand. Et il n’y a pas plus grand et meilleur que Jan Koller. Le géant tchèque rode un peu partout en Europe à la recherche d’un bon contrat mais il a été un sacré bon joueur au début des années 2000.

Doc Gynéco