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Une âme torturée (Sylvia Plath)

Par Rose
Outre un bouquin en espagnol sur Don Quichotte (avec des images, pour essayer de lire un peu la langue tout en me cultivant sur le héros de la Mancha), j’ai ramené de Madrid un recueil de poèmes de Sylvia Plath trouvé dans la belle librairie du musée Reina Sofia, musée que j’ai trouvé un peu froid (mis à part quelques visages expressifs alignés dans un couloir, quelques collages surréalistes et un tableau représentant une vitrine de couturier). J’avais besoin d’un peu de vie et les mots étranges de la poétesse m’ont ragaillardie comme le soleil qui frappait la place en sortant du musée.
La cloche de détresse, son roman autobiographique trouvé à la bibliothèque au retour (couverture terrible ci-jointe) commence comme une sorte d’Attrape-cœurs par un séjour à New York durant lequel l’héroïne, une jeune fille qui a gagné auprès d’un journal féminin un stage d’un mois à la rédaction du magazine, est dégrisée de cette vie exaltante qu’elle s’était promise et se sent devenir de plus en plus étrangère à elle-même. Elle ne sait pas si elle veut encore jouer l’étudiante prodige auprès de la rédactrice en chef, elle n’est plus assez naïve pour être la provinciale en admiration devant les lumières de la ville mais sa copine cynique et sexy la déçoit elle aussi. Tout se révèle toxique, autant que l’avocat au crabe goûté pour un magazine culinaire qui fait vomir toute la promo de jeunes journalistes. Et en particulier les hommes, à commencer par le mesquin Buddy, le petit ami « parfait » aux yeux de tous, qui n’est qu’un radin suffisant et opportuniste. Que va-t-elle faire de sa vie ?

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