On nous avait promis une année russe. Elle a été surprenante en théâtre avec la venue en France de la troupe Kolyada qui a présenté particulièrement un Hamlet revu et corrigé qui a réussi à nous faire rire avant de nous tirer les larmes.
Elle est extrêmement riche en littérature. Après Ce que je sais de Marina Marinova, Mausolée de Rouja Lazarova , les Enfants de Staline composent une nouvelle saga qui nous prend les tripes et nous transporte. Encore une saga certes, mais sans être une saga de trop. Les secrets de l’histoire du communisme commencent à éclater au grand jour mais chacun ayant sa manière d’écrire nous entrevoyons cette période trouble sous des faisceaux croisés et c’est totalement passionnant.
Être fidèle à la petite histoire en respectant la grande est un art qu’Owen Matthews maitrise déjà alors qu’il signe son premier ouvrage. A la fois roman et documentaire, le genre est peut-être plus plaisant à lire, permettant d’entrevoir le positif derrière un terrible destin qui ne parvient jamais à couper l’insatiable appétit de vivre.
D'autres jurés ont des avis très positifs, comme Flora de l'Attrape-livres qui s'est passionnée pour cette biographie familiale.
Les enfants de Staline vont devenir un incontournable pour quiconque voudra comprendre ce qui a pu se passer, et surtout le comment du pourquoi. C’est un livre à lire et à relire.
Les enfants de Staline d'Owen Matthews