Saison 3, Episode 17 sur 19
Diffusion vo : NBC – 17 mai 2010
Chuck doit retrouver la trace de Shaw alors que son père réapparait dans sa vie.
Ah la magie des contrats pour un nombre déterminé d’épisodes … Ca en devenait ridicule à la fin les plans sur le pseduo Shaw, la doublure lumière de Brandon Routh. Si tu ne peux pas avoir l’acteur dans l’épisode, tu évites de lui offrir 10 minutes d’antenne
Hormis ce détail, l’intrigue dans laquelle il est impliqué est plutôt bien mené. De l’action Chuck style même si cela manque un chouïa d’ampleur comme avec la scène du toit par exemple ou qu’il y a un poil trop de facilités scénaristiques comme papa Chuck qui est là au bon endroit, au bon moment pour sauver Chuck (à Washington en plus) ou encore Shaw qui décide au dernier moment de ne pas regarder ce qui couine dans son placard ou enfin l’intersecret qu’il s’implante et qui sort un peu de nulle part quand même. Même si on en avait plusieurs fois parlé, j’avais toujours eu l’impression qu’il manquait des éléments pour que ce nouvel intersecret soit opérationnel.
En fait, toute cette intrigue d’espionnage ne vise qu’à préparer le final de la saison et le second final possible pour la série (même si il est maintenant officiel qu’elle reviendra pour une quatrième saison, ce n’était pas le cas lors du tournage). Et je dois dire que même si cela est hyper classique, ces préparatifs sont plutôt réussis dans l’ensemble. Ca bouge bien, un poil trop vite et sans grande surprise (oh, papa Chuck a un moyen d’empécher l’intersecret de niquer le cerveau ! Je ne m’y attendais pas du tout du tout du tout) mais ça bouge efficacement et j’ai vraiment pris plaisir à voir l’enchainement de l’épisode qui se conclut par un Chuck qui se sert de la chaise pour se faire des batons de tonfa. D’ailleurs, on remarquera que les bouts de bois de la chaise sont hyper trop résistants.
Et même du coté de mamie Ellie, c’était bien. Oui, elle est super conne, elle enchaine les idioties mais cela passe parfaitement. Peut-être parce que je me suis dis en moi-même après 3 saisons qu’elle ne savait pas aditionner 2 + 2 donc la voir ne pas comprendre ne me surprend pas. En plus, soyons honnêtes, dans la même situation, on se ferait avoir tout comme elle. J’ai d’aillerus bien aimé l’arrivée dans les bureaux quand elle dit qu’on ne dirait pas des bureaux de la CIA et la réponse du méchant. J’ai touvé que c’était bien joué et vraiment bien vu.
Et puis comment e nvouloir à une femme capable de maitriser le grand John Casey en deux coups de poelle à frire ? Je comprends vachement mieux pourquoi Trop Top est tellement aux petits soins avec elle tous les jours.
Il reste enfin le buy more dont je cherche toujours l’intérêt et j’espère qu’en tant que fidèle revieweur, la production m’enverra les mêmes produits qui ont pu leur faire penser un seul instant que la séparation de Jeffster pouvait ne serait ce que faire sourire une seconde. Peut-être Big Mike en Rain en 1978 au sein de Earth, Wind, Fire and Rain … Pathétiquement désastreux, tout simplement. D’ailleurs, même les trois comédiens n’y adhéraient pas à cette intrigue et ça se voyait.
Du classique sans surprise mais bien efficace pour moi. Malgré le fait que cet épisode est probablement le plus faible depuis le 14, j’ai bien pris plaisir à suivre Chuck et son père interprété avec brio par le toujours impécable Scott Bakula.