le dernier exemple en date : le bouclier fiscal. Ce bouclier, décrié à gauche et à droite (de plus en plus) est un instrument d'injustice fiscale absolue. Pas plus de 50 % d'impôts eu égard aux revenus, toutes sources confondues. Cela conduit à des situations ubuesques. Si le gouvernement veut augmenter la CSG ou d'autres prestations sociales liées aux revenus, les plus riches en sont totalement exemptés.
L'absurdité du système — intangible selon les vœux du Président de la République — est patente. Pour financer les retraites, pourtant, M. Woerth s'est gratté la tête et a sollicité du président un petit coup de canif dans le contrat. On va taxer certains revenus du capital et les plus hauts revenus ! Attention, pour l'instant il ne s'agit que d'un vœu pieux. On ignore les montants qui seront demandés aux futures victimes du nouveau Sarkozy (tous des amis à lui). On sait seulement que Frédéric Lefebvre a juré que la promesse du président serait tenue…mais qu'il peut y avoir des exceptions dans les situations exceptionnelles. Sacré Frédo, un vrai charlatan.
Le bouclier fiscal c'est comme la rigueur. Il ne faut pas prononcer son nom mais la mettre en application. Ces gouvernants rusent avec la dure vérité de la situation financière du pays : dramatique !