Le mouvement "pas de bébé à la consigne " s'oppose aux mesures gouvernementales concernant les modes d'accueil de la petite enfance. Regroupant de nombreuses associations et syndicats ils appellent l'ensemble les citoyens à agir pour des modes d'accueil de qualité.
Pour améliorer et développer les modes d'accueil et la scolarisation des jeunes enfants
pour la qualité de l’accueil et de la
scolarisation des jeunes enfants
Nous nous opposons :
d’encadrement des enfants, déqualification des professionnels (modifications du décret sur
l’accueil collectif), création de dispositifs dérogatoires aux normes d’accueil (jardins d’éveil,
regroupements d’assistantes maternelles) ;
aux suppressions de postes d’enseignants qui se traduisent par la perte de dizaines de
milliers de places en école maternelle pour les jeunes enfants.
Nous demandons :
le développement des structures publiques ou à but non lucratif, pour l’accès aux modes
d’accueil ;
le rétablissement des postes supprimés dans l’éducation nationale, permettant à chaque
famille qui le souhaite de scolariser son enfant entre 2 et 3 ans dans des conditions
adaptées à cet âge d’entrée à l’école maternelle ;
l’amélioration des taux actuels de professionnels qualifiés, dans les établissements
d’accueil et à l’école maternelle ;
un plan d’urgence pour la formation des professionnels par l’accroissement substantiel
des places et des crédits dans les écoles de formation (auxiliaires de puériculture,
éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, enseignants et agents territoriaux spécialisés
en école maternelle) ;
l’abaissement du reste à charge financier pour les familles, leur permettant d’accéder au
mode d’accueil de leur choix, pour aller progressivement vers la gratuité des modes d’accueil.
De la petitE enfancE
individualisée avec l’enfant, dans un groupe suffisamment restreint.Depuis février, 4 journées exceptionnelles de grève de la petite enfance ont exprimé le rejet unanime de cette grande braderie des modes d’accueil.
Le Gouvernement est pourtant resté sourd à ce "mouvement d'une ampleur inédite" (AFP, 8 avril 2010), refusant toute négociation.
Décidemment ce Gouvernement n’aime pas les bébés et méprise parents & professionnels. Pourtant le président de la République n’avait pas annoncé aux parents qu’augmenter l’offre d’accueil se traduirait par la dégradation de la qualité d’accueil des tout petits !Pour le retrait des mesures qui bradent les modes d’accueil
Pour un plan d’urgence pour la petite enfance
Parents, professionnel-le-s, citoyens, Elus,
Amplifions la Déferlante
manifestons ensemble dans les grandes villes de France
PARIS14 h 30 de Luxembourg à
bastille
www.pasdebebesalaconsigne.comoi, dit