« Restons Correct ! » ne s’en plaindra pas. Nous nous félicitons même de ce regain de créativité qui ne peut que contribuer à relancer le débat public, à ramener Josette et Marcel aux urnes et, qui sait, à redonner un peu de saveur à notre (vraie) galette-saucisse électorale qui avait quand même tendance ces derniers temps à s’affadir dangereusement.
Plus question de travailler plus pour gagner plus et encore moins de travailler plus longtemps pour ne pas crever de faim sur ses vieux jours. Il s’agit désormais de prendre soin de nous, des vieux comme des mômes, et pour ça il y a l’Etat et ses services publics servis par des cohortes de fonctionnaires toujours plus nombreux, toujours mieux payés et enfin reconnus pour l’irremplaçable rôle qu’ils jouent dans la préservation des liens sociaux qui lient indissolublement les bonnes gens aux pourvoyeurs des largesses collectives.
En fait ce n’est pas un problème : on fera payer les riches comme d’hab’ et on taxera les revenus financiers à donf , juste pour dissuader le populo d’épargner en prévision de lendemains qui, la croissance enfin revenue, ne peuvent que chanter.
Evidemment, il n’est pas précisé à partir de combien on est supposé être riche, ni par quel miracle la croissance reviendrait…
En attendant, si on a encore deux sous de bon sens sur son livret A, on a clairement intérêt à aller planquer fissa ses tunes ailleurs, ne serait-ce que par application du principe de précaution économique et fiscal le plus élémentaire…