On a le malheur de croire que l'on grossit.
Qu'on était bien puis moins bien.
Alors que.
Tel un combattant, après avoir fait le tour d'une catégorie, on tente sa chance ailleurs.
Chard en force athlétique
Walero en boxe
En judo Emane descend quand Décosse monte
Pour affronter de nouveaux adversaires,
Et donc ne pas espérer s'habiller pareil.
(tout le contraire de cette triste démonstration - V magazine)
Passer du slim taille 36 au jean taille 40 promet un beau challenge, de nouvelles accomodations, affiliations, connivences.
(tout comme cette belle démonstration - V magazine)
Il faudra jouer moins sur la technique et plus sur la force. Ou l'inverse.
Quel dommage de ne remplir la robe-bustier
Ennui de ne s'autoriser la short-attitude en cuisses de grenouille.
Gagner en rapidité tout en assurant ses appuis.
Quelle tristesse de ne pas chalouper des hanches quand la jupe est taille-haute
Jouer de sa vivacité plutôt que de fixer l'adversaire. Et vice-verça.
Cuisante déceptionde de n'avoir jamais été la baby-doll de service
L'art de l'esquive et moins de la puissance. Et réciproquement.
N'être plus un numéro ("42, au piquet") mais un coq, une plume ou même une mouche.
Moustique, microbe ou poussin.
Exclusion de la catégorie Poids lourds, moyens non plus. Que faire des welters ?
Changer, oui, ce serait dommage de rester toute sa vie une mi-mouche
Las. L'affaire n'est pas dans le sac. J'ai juste grossi.