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Après Zweig, je développe une addiction profonde aux nouvelles d’Emmanuelle Urien. Vous verriez ma tête alors que j’ai terminé « la collecte des monstres », vous seriez surpris ! Yeux comme des soucoupes volantes et la bouche ouverte, bloquée en mode « ébahi » , prête à gober les mouches.
La collecte des monstres comme le camion poubelle qui sillonne les rues pour enlever les vieux canapés ou les vieux frigos dont personne dont personne ne veut plus. Emmanuelle Urien nous ferait-elle des nouvelles où la vielle télé s’épanche après ses nombreuses années de bons et loyaux services ? Non !
Ici les monstres sont bien pires… il s’agit du quidam, de votre voisine ou d’une ancienne connaissance.
Une fois de plus, les âmes sont décryptées sous l’œil aiguisé de l’auteure.
Et ça bouscule, ça grince ! Emmanuelle Urien manie l’humour noir, le corrosif , l’ironie comme une chimiste .
Le résultat? 18 nouvelles qui m’ont scotchée et dont les chutes sont de vraies perles… Elles sont un poil plus cynique que « court, noir, sans sucre »… vous voilà prévenus !
Un très gros coup de cœur et c’est officiel, je suis devenue accro à cette auteure !