L’équipementier automobile a annoncé qu’il déposait finalement le bilan après avoir évoqué la possibilité d’une mise en cessation de paiement.
De facto, Heuliez sera mis en redressement judiciaire, un mal nécessaire pour le groupe industriel qui est toujours à la recherche d’un repreneur.
La direction, par la voie d’Emilio Galluccio, président délégué, et de Didier Picot, vice-président, a annoncé la nouvelle aux salariés dans la matinée. L’objectif est clair : s’offrir un délai supplémentaire pour trouver le candidat idéal pour la reprise d’Heuliez. Le message de la direction est simple, elle souhaite étudier en détails toutes les possibilités offertes, sans précipitations, afin de garantir au mieux la pérennité de l’équipementier.
C’est donc le 2e placement en redressement judiciaire en 1 an. Le précédent avait été interrompu avec les négociations avancées avec l’allemand Bernard Krief Consulting.
Historiquement, Heuliez est un partenaire privilégié des constructeurs français mais développe en parallèle sa propre production de véhicule. Si la crise économique a fragilisé un peu plus les finances du groupe, les derniers espoirs reposent sur la petite voiture électrique, Mia, qui devrait sortir d’ici peu, après avoir fait son apparition au salon de Genève.
L’État et la région Poitou-Charente appuient le projet.