Après mes déboires macaronesques Alsa, j’ai eu le plaisir de tester la préparation pour glace de la même marque. Vous pouvez le constater, la maison ne recule devant aucun sacrifice. Et surtout, j’aime vivre dangereusement… passque le coup des macarons, j’en suis toujours pas remise. D’ailleurs, je fais la gueule à mon four depuis cette époque, et il me le rend bien.
Mais à priori, pour de la glace, il ne faut pas de four. Donc j’avais bon espoir de m’en sortir. Encore plus en constatant qu’il ne fallait pas de sorbetière, ce qui tombe à pic, car je n’ai pas de sorbetière.
Il fut un temps où ma famille en avait une, et où j’étais la reine du sorbet fraise ou melon. Mes sorbets étaient succulents, bien meilleurs que ceux du commerce, parfois trop « moelleux » à mon goût. Oui, j’étais la reine du sorbet.
J’ai donc reçu ma préparation pour glace, et la lecture des consignes m’a de suite rassérénée (j’aurais pu écrire « rassurée », mais avouez que rassérénée, ça en jette grave).
Les consignes ? Lavez 500 grammes de fruits (ils font bien de le préciser, je suis tellement bête parfois, ceci sans ironie aucune), ajoutez la préparation (une poudre blanche, mélange de plusieurs substances qui m’ont l’air naturelles, tant mieux), mixez durant 3 minutes pour bien aérer la préparation, mettez au congélateur.
Fastoooooooooooche. Franchement, faudrait être vraiment très très nulle en cuisine (ou s’appeler Anaïs Valente) pour rater ce genre de recette.
Bon, il y a bien une variante où on peut ajouter de la crème battue, mais franchement, je n’ai pas osé m’y risquer, préférant aller vers la facilité.
La plus grosse complication, finalement, fut le choix des fruits. D’autant que, les jours précédant la préparation, il faisait caillant comme en hiver, sombre comme en automne et déprimant comme… ben durant ces deux saisons difficiles. Alors, d’envie de glace, il n’était pas question. J’avais plus envie de tiramisu, de mousse au chocolat, de bavarois au spéculoos… mais pas de glace. Mais, je vous l’ai dit, la maison ne recule devant aucun sacrifice.
Donc, le choix des fruits De suite, j’ai eu envie de fraises (et nan, chuis pas en cloque). Mais, sérieusement, vous avez vu le prix des fraises en ce moment ? Les Wépion, n’en parlons pas. Même les espagnoles sont hors de prix. Sans compter les flamandes, qu’on m’a proposées sur le marché, qui étaient toutes difformes et pourries (je vous le jure, Mostek pourra en témoigner). J’ai donc pris des bananes, et basta. En plus, bingo, trois fois bingo, les bananes, faut même pas les nettoyer, suffit de les éplucher.
Mais l’envie de fraises restait présente, donc j’ai finalement acheté des fraises belges, hors de prix, et même pas super bonnes, tant pis.
Puis j’ai fait ma glace fraise/banane.
Et ce fut d’une facilité déconcertante. Plus facile que ça tu meurs.
Puis j’ai attendu six heures. Enfin une nuit, passque, six heures plus tard, il était 23 heures, et j’avais pas envie de glace.
Après la nuit, miracle miraculeusement miraculeux, le soleil a fait son apparition. Et c’est sur mon transat que j’ai pu déguster ma glace banane/fraise. Et vous faire une cholie photo.
Vous allez me dire, cesse de blablater Anaïs, donne-nous ton verdict.
Verdict :
La glace est onctueuse.
Elle goûte bien la banane. Et la fraise. Savoureux mélange, je trouve.
Elle est douce, bien aérée.
Elle est joliment colorée.
Elle a réellement l’aspect des glaces disponibles en magasin (les sorbets que je faisais dans mon jeune temps étaient plus « givrés » qu’onctueux).
J’ajouterais qu’elle se situe à mi-chemin entre la glace et le sorbet, ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre.
Seul bémol, je l’ai trouvée un tantinet trop sucrée, mais j’ignore si c’est dû à la présence de bananes ou à la préparation Alsa. A retester… d’ailleurs je retenterais bien l’expérience avec rien que de la fraise, plus acidulée que la banane, pour parfaire mon jugement...
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