Petit retour par l'enfance, les traditions, la famille... Manou, c'est ma cousine.
En Provence, quand on dit que quelqu'un est brave, c'est qu'il est gentil dans le bons sens du terme, de l'attention aux autres, pas un brin de méchanceté... C'est la définition de Manou.... et cela se ressent dans sa cuisine : sincère et simple.
C'est donc une recette de Manou.
Prendre de petites pommes de terre nouvelles de type rates (1 kg), ne pas les éplucher, les couper éventuellement, des échalotes (2 ou 3) à émincer.
Bien les faire revenir dans un peu d'huile d'olive dans une grande cocotte à feu doux ; saler ; poivrer.
Quand ça commence à bien prendre couleur, rajouter beaucoup de thym, un bon verre de vin blanc et un peu d'eau.
Laisser cuire à l'étouffer une demi-heure à peu près, à feu très doux.
Les pommes de terre sont fondantes, bien parfumées, tout simplement délicieuses.
Ce n'est pas tout à fait la photo de la recette ; ici, dans un plat, sans vin blanc, ni échalotes....
Ce plat aurait très bien pu être réalisé dans une "pignate de Vallauris", poterie culinaire traditionnelle vernissée à l'intérieur et brute à l'extérieur.
Pignates qui ont fait le succès et la réputation de la cité des potiers ; elles s'exportaient entre les deux guerres dans toute la Provence.
Nous pouvons les voir sur la photo ci-dessous sur laquelle mon arrière grand-père Jean-Baptiste (et grand-père de Manou et Mamine ; le monsieur au centre de la photo) effectuait les livraisons de poteries.