Quel browser choisir par défaut sur sa plateforme et pourquoi ?
Pourquoi ne pas considérer les autres solutions, comme l’excellent Opéra ?
C’est en synthèse ce que je me propose de partager avec vous au travers de ce billet.
Tous les commentaires, sont bien évidemment les bienvenus.
Non pas que IE8 soit un mauvais produit (sourire), mais j’ai tellement souffert avec les versions précédentes que je ne le lance plus jamais… ou uniquement au travers de Chrome ou Firefox et de leur excellente extension IETab.
C’est cette même notion d’extensions, de plugins, ou encore de greffons en bon français (avouez que c’est tout de même vilain, un peu comme butineur en lieu et place de browser, aussi pardonnez mon fran-glais…) qui à mes yeux ne laisse en lice de la compétition que l’une ou l’autre des solutions, Google Chrome ou Firefox.
Les possibilités d’extensions pour ces deux navigateurs sont quasi infinies…
On a tout dit sur Firefox, et à l’époque ou nous souffrions tous d’IE (que j’appelle l’Infernale Engin), c’était peu ou proue la seule alternative.
Une alternative open source, dont le code est disponible et ouvert à tous, mais aussi et surtout une vraie plateforme de développement au travers de son interpretation des XPIs, qui sont les interfaces programmatiques de toutes ses extensions. Le but est simple, en encapsulant les extensions dans ces interfaces, il suffit de porter Firefox sur une plateforme donnée pour automatiquement pouvoir installer ses extensions, un peu comme Java (pour faire simple) dont il suffit de porter la machine virtuelle.
Des extensions Firefox en a aujourd’hui des… milliers.
C’est propre et élégant, et toute le monde était heureux.
Comme disait Ford dans les années 20, à un journaliste l’accusant de ne pas donner un choix de couleur autre que le noir à ses clients, « Mes clients ont le choix, entre le noir et… le noir ».
Nous nous avions le choix entre Firefox et… Firefox, pour notre plus grand bonheur.
Et puis un jour tout a basculé, ou plus exactement tout a été bouleversé car une autre option s’est offerte à nous: Google Chrome.
Au lancement du projet, lui aussi Open Source, nous avons tous applaudis des deux mains, car le produit est rapide, très, très rapide, et puis nous avons cherchés à y installer nos extensions favorites…
Etant donné que ce n’était pas possible, nous l’avons utilisé pour nous connecter toujours de façon ultra rapide à tous les services « Gears compatibles » de Google (le mail, le calendrier, le reader) puis nous sommes revenus à notre bon vieux renard pour toutes les autres tâches.
Oui mais voila, depuis la version 4.0 (nous en sommes à la version 4.1) Chrome supporte aussi les extensions, et pas n’importe lesquels, quasiment toutes celles majeurs pour Firefox sont aujourd’hui disponibles pour Chrome, et leur nombre croit de façon quasi exponentielle tous les mois.
Voici celles que j’utilise:
Avec ces outils je peux tout faire, du moins aussi bien que je ne le faisais avec Firefox, voire même parfois mieux, car certaines extensions sont vraiment mieux intégrées.
Quelques exemples significatifs permettant d’accéder à des services majeurs sans jamais ouvrir un nouvel onglet ou quitter sa session:
- Chrome Milk qui offre une interface quasi parfaite vers Remember the Milk (le must des gestionnaires de tâches en mode SaaS)
- Evernote, pour les gestions de notes,
- Submit to Google Buzz, pour générer un Buzz en trois clics.
Autre point pour Google Chrome, cette impression diffuse de légèreté, de sobriété, mise en avant par la possibilité d’isoler les sessions et par une rapidité sans pareille, ou encore, cette facilité de lancer ou d’arrêter une extension, sans n’avoir jamais besoin de relancer le navigateur… c’est… chic, intelligent.
Alors quel outil choisir pour travailler au jour le jour, car il faut bien en choisir un.
En ce qui me concerne j’ai abandonné Firefox, ce qui ne veut pas dire que je l’ai désinstallé.
J’ai simplement choisi Chrome comme navigateur par défaut, fatigué des lenteurs de démarrage de Firefox, et attiré par la vitesse d’exécution sans comparaison de Chrome.
Pour le moment je ne regrette absolument pas mon choix.
Sous Linux, sous Windows, j’ai les mêmes configurations, installé les mêmes extensions… et pourtant, sur chaque plateforme je continue à mettre à jour mon Firefox ainsi que ses extensions.
Pourquoi ?
Parce que sous Chrome, c’est Google et rien que Google qui maîtrise les extensions disponibles…et que j’ai été outré d’apprendre qu’ils avaient refusés l’extension de téléchargement des Vidéos Youtube écrite par Deepesh Agarwal, « Easy Youtube Downloader ».
Je comprends les raisons, elles sont évidentes (a qui est Youtube ?) mais cela prouve que Google n’est pas aussi ouvert que ça, quand ses sous sont en jeux.
Après cet incident, je me dis que la prochaine extension majeure en terme d’usages, pourrait tout aussi bien aussi se voir refusée, si elle n’était pas compatible avec les intérêts de Google.
Alors tel le renard de Firefox et grâce à ce dernier, je me garde une solution de replis sous la main, et je profite du meilleur des solutions actuellement disponibles.
Toutes mes données sont gérées à l’identique depuis des extensions identiques, des services SaaS identiques et j’attends le mois de Novembre… et la version 4 de FF.
Voila vous savez tout ou presque.
Vous passez trop de temps devant votre écran
Au plaisir de vous lire.
Christophe Carvounas