Je regarde la vie glisser entre ses mains
Je la regarde partir dans le lointain
Se défile un regard en vain
Flâne une teinte sans fin (teint)
Les pages se couvrent de noirceurs
La page de mots pleure
Des mots coulent et se meurent
Des larmes roulent sur nos coeurs
Se cherche le courage
S'alarme la rage
La haine s'arme
De bruit se désarme
L'amour se presse
Comme gorge se stresse
Étriquée se plisse
Un chemin de vie crisse
Je la regarde passer dans l'ombre
De son regard pénombre
Vide d'éclat le sombre
De ses rêves noirs et blancs
Pas de printemps
Plus de romands
Et je n'y peux rien
Timagie