Et la qualité dans tout ça ? Au risque de fournir un produit ou un service de mauvaise qualité. Service après vente faible ou inexistant, produits défectueux, consommateurs mécontents… Le low cost n’a pas la cote dans la presse. Pourtant, malgré cette mauvaise image, l’activité low cost aura doublé d’ici cinq ans.
Les consommateurs répondent présent à cette nouvelle façon de consommer. Un retour au basique en quelques sortes. Pourquoi payer cher pour des prestations qui ne sont pas nécessaires ? Avec la crise, le minimal est de nouveau à la mode.
Internet a facilité le développement du low cost Mais cet essor n’est pas seulement dû à la situation économique. Il y a aussi des raisons structurelles. C’est le développement d’Internet qui a permis le décollage de l’activité low cost : accès à des millions de clients potentiels et coûts réduits. EasyJet a connu un grand succès en vendant ses billets par Internet : billet électronique, dématérialisation des structures d’accueil et plus de visibilité.
Le succès du low cost s’explique également par une modification de notre façon de consommer. Désormais, plus de place pour le moyen de gamme. Les gens veulent consommer malin. Ils sont prêt à dépenser beaucoup mais pour une prestation de qualité. Pour le reste, ils veulent faire des affaires. Cette contradiction (vouloir du luxe et du low cost) oblige les marques à se positionner sur deux segments opposés.
Pour réaliser ce grand écart sans perdre pied, elles n’hésitent pas à créer des filiales qui se positionneront sur le segment low cost. Par exemple, Décathlon a lancé un magasin Toboggan, le fleuriste Monceau Fleur a ouvert une filiale Happy et Renault a créé la gamme Dacia.