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Reviendra ou ne reviendra t-il pas à temps pour se présenter en 2012 ? la question du retour de DSK commence sérieusement à me chauffer les oreilles. Je trouve, en effet, assez insupportable que la gauche se mette en attente d’un homme providentiel… surtout pour le monde de la finance. Car, comme l’écrivait récemment Jean Marie Colombani, un expert du passage de la rive gauche à la rive droite de la Seine, DSK fait partie des trois français qui ont sauvé l’euro avec JC Trichet, éternel patron de la banque centrale et Nicolas Sarkozy, magnifique référence de gauche. Aussi Ségolène Royal a raison de rappeler que le patron du FMI a « aidé » la Grèce en lui imposant : abaissements des salaires, démantèlement de la protection sociale et augmentation des taxes, un vrai programme de gauche ! Mais, me direz-vous, il est le chouchou des sondages qui le place meilleur candidat contre Sarko. Sans oublier le jeu manipulateur de ces plongées dans l’opinion il faut savoir que, selon un sondage BVA : 71% des dirigeants économiques souhaitent sa désignation à la candidature, le CAC 40 désignera-t-il le candidat socialiste ? Pour moi en tout cas voter DSK ce serait faire 1983 avant 1981 et je souhaite garder un peu petit espoir, celui qui amènera le peuple de gauche à regarder les choses en face et à se ressaisir en désignant une ou un candidat qui se dresse face à la situation actuelle en la regardant avec lucidité et la volonté de la changer. A l’image de Félipe Gonzalès l’ancien premier ministre socialiste espagnol qui déclarait récemment au quotidien El Païs : « nous avons sauvé le système financier mondial en sacrifiant des pourcentages très élevés de produit intérieur brut mais rien n’a changé dans son comportement qui est pourtant à…