Un problème d’érection ?

Publié le 18 mai 2010 par Jemesensbien

Le manque de confiance en soi génère des troubles de l’érection et vice et versa. Que faire ?

S’il est un mot que les médecins entendent souvent, à propos des troubles sexuels, c’est bien celui de confiance. Est-ce que le manque de confiance en soi génère des troubles de l’érection ou est-ce que les troubles de l’érection sont la cause d’une perte de confiance en soi ?
Afin d’évaluer l’importance et l’impact de la confiance sur la vie sexuelle, affective et sociale, Pfizer a initié l’étude Men’s Sexual Health dans 12 pays européens sur 8576 hommes et femmes dont 1003 Français âgés de 25 à 64 ans.

Ça touche beaucoup de monde
Pour 95 % des européens interrogés, la confiance sexuelle intervient dans la qualité des rapports sexuels. Toutefois, il ressort, tous pays confondus, que, pour améliorer leur vie sexuelle, 3 hommes sur 5 souhaiteraient une érection plus rigide et plus durable. De même, 30 % des hommes de 25 à 64 ans n’obtiennent pas d’érection rigide, et entre 55 et 65 ans, 14 % des hommes ne peuvent pas achever leur pénétration faute d’une érection suffisamment rigide (13 % en France).
Cette « incapacité » à satisfaire leur partenaire génère un manque de confiance sexuelle, elle-même provocatrice de mal être. 9 hommes sur 10 s’accordent sur le fait qu’un manque de confiance sexuelle peut également avoir un effet négatif sur les aspects non sexuels de leur vie.
45 % des Européens interrogés pensent que la dysfonction érectile est liée à un état dépressif, au manque de confiance, au manque d’assurance et 46 % des Français pensent que le traitement de la dysfonction érectile leur permet de vivre normalement car à cause de ce problème 43% sont moins confiants dans la vie en général. Oui pour nos hommes 83% en France la confiance sexuelle est associée à la capacité de pouvoir satisfaire son partenaire sexuel et pour 40% d’atteindre l’orgasme à chaque rapport sexuel et donc disent 39% de nos hommes pour cela il faut avoir une érection complètement rigide. Heureusement il y en a quelques uns 19% de Français et autant chez nos cousins les Belges pour lesquels la capacité d’attirer des partenaires sexuels suffit à donner confiance en soi sexuellement.

Alors que faire ?
Déjà en parler à son médecin, y a pas de honte à le faire. Lui seul sera à même de recommander un traitement pour retrouver la confiance en soi. « La communication sur le médicament est essentielle pour créer la confiance. Le médecin doit bien expliquer le traitement, son mécanisme d’action et persuader le patient que cela va être efficace, sinon il va rester dans l’anxiété et dans l’échec… » explique le Dr André Corman. Plus l’homme constate la rigidité de son érection et son maintien sur une durée suffisante et plus il reprend confiance.

« Si la femme retrouve d’agréables sensations, elle deviendra le meilleur soutien de la confiance de l’homme. » observe le Dr Sylvain Mimoun, andrologue et sexologue.

Ensuite, en parler librement avec sa partenaire, La restauration de l’intimité et de la confiance au sein d’un couple est capitale pour une stimulation harmonieuse et sans angoisse. « Expliquer au couple le mécanisme de cercle vicieux peut dédramatiser la situation et passer au cercle vertueux. La réussite amène la confiance et la confiance la réussite » précise le Dr Sylvain Mimoun, andrologue et sexologue. En effet insiste-t-il « Si la femme retrouve d’agréables sensations, elle deviendra le meilleur soutien de la confiance de l’homme. Il est important que la femme aussi retrouve des changements positifs dans sa propre sexualité pour qu’ils se soutiennent l’un l’autre ».
Selon une enquête mondiale GBSS (Global Better Sex Survey) menée en 2005, seulement, 7% des hommes déclaraient prendre un médicament pour la DE. Cependant, 74% des hommes seraient disposés à en prendre pour augmenter leur érection s’ils pensaient souffrir de disfonction érectile et 64% des femmes les approuveraient dans leur décision. Si c’est pour une œuvre (sauver le couple) !

Quel traitement ?
Le traitement oral par un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 comme le sildénafil (la pilule bleue appelée Viagra) est le traitement de première intention. « Il est nécessaire que la prescription soit bien encadrée pour une utilisation optimale du traitement. En effet, on constate parfois des échecs des traitements médicamenteux lorsqu’il n’y a pas eu suffisamment d’explications et de soutien de la part du médecin » précise le Dr Sylvain Mimoun. L’homme doit être encouragé à faire plusieurs essais et si cela ne marche pas, à augmenter la posologie tout en s’assurant de la bonne tolérance. Une étude a été menée pendant 8 semaines afin de montrer le bien-fondé de cette attitude. 75% des patients étaient très ou assez satisfaits du traitement après la phase 1. À la phase 2, 53% des patients ont augmenté la dose de sildénafil à 100 mg et 2% l’ont diminué à 25 mg et les résultats ont été encore améliorés. La satisfaction des patients était alors de 86% et parmi les hommes non satisfaits à la fin de la phase 1,64% sont devenus très ou assez satisfaits à la fin de la phase 2.
L’efficacité et la tolérance de Viagra® sont abondamment documentées dans plus de 120 études cliniques effectuées chez plus de 14 000 patients (données Pfizer : 10ème anniversaire Viagra®). La célèbre pilule bleue a célébré son 10ème anniversaire l’année dernière. Elle a été utilisée par plus de 35 millions d’hommes dans plus de 120 pays. Plus de 94% des hommes ont été satisfaits des effets du Viagra® sur la qualité de leurs érections. Cette étude démontre également la bonne tolérance du traitement sur une période prolongée.
Hardi les gars tout le monde debout !

LIRE encore le chiffre sur la dysfonction érectile