Le dernier Coben s'est retrouvé dans ma boîte aux lettres. A peine déballé, L'Homme a senti l'odeur alléchante du polar bien ficelé. Quoi ? Pour une fois, il n'aurait pas besoin d'attendre sa sortie en poche ? Mais comment ça ce n'est pas lui qui va le lire en premier ? D'habitude, ce genre d'auteur lui est réservé, je « possède » déjà tous les autres, je ne vais tout de même pas marcher sur ses plates bandes Cobennienne !!
L'Homme se sent atteint dans sa virilité de lecteur. Il marque un temps. Il me regarde. Non, pas ses yeux là ! Même si je le voulais, je serais bien incapable de résister. Une fois n'est pas coutume, la primeur lui a donc été réservée MAIS... c'est bien celui qui lit, qui rédige le billet ! A lui le clavier :
Je n'ai pas envie de vous raconter l'histoire car elle sert essentiellement de support aux situations les plus rocambolesques : enlèvement, assassinat, l'apparition d'une ancienne maîtresse, manipulation génétique et complot islamiste. Qu'importe le sujet tant qu'on a Myron Bolitar ! Cet agent sportif, ancien du FBI, est l'un des personnages récurrents de l'auteur qui prend un malin plaisir à le mettre dans le pétrin.
Plein de rebondissements, Sans laisser d'adresse est un très bon divertissement comprenant des personnages que l'on adore détester et d'autres auxquels on s'est attaché. J'ai particulièrement apprécié les clins d'œil destinés à Guillaume Canet, le réalisateur de la seule adaptation cinématographique de Coben à ce jour, l'excellent Ne le dis à personne. Les deux policiers français de cet opus s'appellent comme les deux comédiens du film : Berléand (> François) et Lefèbvre (> Philippe). Le genre d'anecdote que les amateurs de séries policières dans mon genre apprécient.
Belfond, 347 pages, 2010
Un grand merci à Romane d'Arthomedia et aux Editions Belfond !
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